► Préambule et plus




Les évènements nous permettent de constater  ce qui suit :

1/ au salon, si vous signez le bon de commande avec le bateau sous le nez et que le vendeur vous assure que tels équipements sont standards, vous n'aurez aucune garantie. La surprise vous attend sur le quai.

2/ l'acompte versé au salon avec la garantie, la promesse du vendeur, de ne pas l'encaisser avant que vous ayez réglé votre financement ...  : nous nous sommes retrouvés à découvert le jour de Noël car ... l'acompte de 20.000€ a été encaissé en douce.

3/ Ayant voulu faire un LOA sur 50% du prix du bateau, là encore une surprise, pas sur le prix de la LOA, mais sur le montant de l'assurance prêt du leasing qui a augmenté de 50%.

4/ la promesse d'une belle place de port ... en rêve.

5/ Dès-que vous avez signé le bon de commande, les carottes sont cuites :
Dans notre cas, nous sommes passés du statut de "cher client", au statut du "client emmerdeur" car nous étions trop exigeants, enfin exigeants sur ce qui avaient été promis. Client pas compréhensif face aux malfaçons, etc.
Parfois on a entendu : nous n'avions jamais dit cela, il est impossible que l'on vous ait dit cela, on s'est mal compris, etc... et le "petit plus" est partie en fumée, de surcroît, vous passez pour un menteur.
On vous culpabilise à chaque occasion en retournant la situation. Et ils se plaignent que vous ne faites plus confiance, qu'ils ne comprennent pas votre attitude ...Oh ! les pauvres petits. Cela change du salon !

Vous verrez comment une concession va vous gâcher l'achat d'un bateau neuf, gâcher vos vacances, et vous pourrir la vie. On ne peut pas le dire autrement.
Toute la famille va être contrariée, avec les inévitables discussions. C'est insupportable.
La solution la plus simple est d'abandonner comme beaucoup, et ils auront gagné. Ils comptent sur notre lassitude, c'est tellement évident.

Cependant j'ai été vigilant. Mais face à des menteurs professionnels, que faire ?
- Il n'est pas inutile de rappeler que les sourires ne sont qu'une opération de "séduction" pour vous mettre en confiance, monsieur par ci , monsieur par là, les petites attentions, les références aux ventes effectuées, le service client : un atout de l'entreprise, la qualité du service, etc. du  .... ba-ra-tin-

- Sachez que vous risquez de rencontrer des problèmes avec le concessionnaire. Le constructeur sera le grand absent (depuis le mois de mai 2013) malgré un courrier à la direction commerciale resté sans réponse au sujet  du SAV, des articles "absents" et des défauts de menuiserie.

Ne commencez pas à vous faire remarquer à la livraison. Surtout ne dites pas qu'il y a telle ou telle malfaçon, vous allez droit dans le mur, et vous aurez les regards ou les commentaires adaptés.

Oh là là. On dirait qu'ils ont fabriqué le bateau eux-mêmes. Ils sont très susceptibles, alors qu'il ne s'agit que d'un problème technique dont ils ne sont pas à l'origine. Ils ne supportent aucune remarque. Ils se posent même en victimes - si, si. C'est de la faute du constructeur et en plus vous êtes LE client exigeant.

Constructeur et concession joueront au jeu de "c'est pas nous , c'est l'autre" . Une pièce de théâtre qui vous entraînera dans bien des tourments, chacun d'entre eux étant solidaire de l'autre, mais faisant semblant de ne pas cautionner l'autre. Le jeu habituel des faux-culs. Le but est de farcir le client à bon compte.

Quand au détour d'une conversation, ils réclament un assainissement du milieu professionnel, on ne peut que rigoler.

S'il faut retenir une chose ...
Fiez-vous à vos premiers sentiments au moment de l'achat. Notre instinct, cette "petite voix",  est souvent de bon conseil. Il est le résultat de multiples indices que vous analysez inconsciemment.

Restez toujours à votre écoute : pas de sentiment. Il n'en a pas pour vous.
Lâcher l'affaire si vous l'estimez nécessaire.
Vous menez un challenge, celui de réussir votre achat.

Il y va de votre argent, de votre santé et de celles de vos proches.

Nous n'étions pas du tout préparés psychologiquement à faire face à ce type de comportement de voyou, ... bien loin, très loin de cette éventualité.
Comme quoi, on apprend tous les jours et à tous les âges. Autrement dit, il n'y a pas d'âge pour se faire ... avoir.

En "théorie", ne signez pas le PV de réception du bateau si des choses restent à faire, même avec un engagement écrit de la concession (expérience relatée dans ce blog). Ils vous mèneront la vie dure pour obtenir la signature, et le déblocage des fonds. C'est la seule chose qui les préoccupe, avant même de finir la préparation du bateau.
Mais tant que vous n'aurez pas signé, ils ne seront pas payés. Le conflit s'annonce, et vous allez souffrir.

>> Signer le bon de commande au salon
Je pense avoir commis l'erreur de signer au salon, mais comment faire autrement lorsque vous êtes à des centaines de Km.
Ceci dit, je crois pouvoir dire que si le vendeur et le patron avaient fait leurs travails, il n'y aurait pas eu de problèmes et pas de blog.
>> Le pack promo du salon
Inutile de courir, après la fameuse remise spéciale "salon", vous l'aurez par la suite sur les quais des concessions sous une autre forme, sans rien demander et voire plus, car le bateau, ils l'ont sur les bras.
Faites chauffer la calculette pour vous convaincre et "charmer" le vendeur ... une lovestory en perspective, enfin ...
Par ailleurs, je pense qu'il pourrait être intéressant d'avoir un ami qui veut bien se prêter au jeu de naviguer dans un bassin différent. On pourrait être surpris des différences de propositions.
>> Sachez-le
Au salon, si vous demandez un renseignement technique à un vendeur d'une autre concession, parce que le "votre"  est occupé, alors vous êtes vertement prié d'attendre sagement qu'il ait terminé, même si les autres vendeurs rongent leurs ongles.
On a déjà l'impression d'être prisonnier du filet d'une concession alors que rien n'est fait. C'est vraiment déplaisant. Il semblerait que depuis, cela ait changé.

>> Pas si seul
Il suffit d'évoquer quelques problèmes sur le ponton pour découvrir que l'on est pas seul, que l'on est pas anormal, que nous ne sommes pas les seuls à souffrir de ces situations.
Ouf, cela rassure dans un sens. Mais combien de plaisanciers ont été ou sont impactés.

Chacun essaie de gérer avec discrétion et retenu ses problèmes en y laissant des plumes ( de l'argent et du moral).
C'est un loisir, pas un champ de bataille. Ils en profitent et comptent sur notre capacité à ne pas donner suite en justice pour des points, qui coûteront moins chers à traiter nous-même, ou dont, nous devrons nous accommoder. En effet, un procès coûte (argent, temps, contrariété familiale) et surtout le résultat est souvent bien décevant.

A croire qu'ils sont jaloux. Si on a de l'argent à mettre dans un bateau, alors ... allons-y, on va se les faire ces p'tits bourges.
Pour le SAV, le client n'aura qu'à se démerder, il repassera à la caisse au prix fort.
Le problème est que,  c'est eux qui courent après l'argent.
>> Responsabilités contructeurs><concesssions

Quelle est la politique des constructeurs avec leurs concessionnaires (politique commerciale, SAV, ...) pour arriver à de telles problèmes.
Quand suite à la réclamation d'un article absent à la livraison ou pas conforme, le concessionnaire vous répond "je ne vais pas m'assoir dessus, c'est hors de question" , entendez par là, je ne vais pas le payer de ma poche, on peut se poser des questions.

La concession indique que tel ou tel problème dépend du constructeur. Par exemple, un choc sur le stratifié qui a été bouché sommairement, poncé et laissé brut. Est-ce vrai ? Si oui, pourquoi le constructeur ne traite-t-il  pas le problème.
Quels sont les problèmes du ressort du concessionnaire et du constructeur, est-ce une réalité ou la concession nous ballade-t-elle. 
Cependant ce SAV, il est intégré au prix du bateau, nous l’avons payé, alors est-ce normal.
(voir 'Point de vue")

>> La garantie constructeur
Vous verrez que la garantie est une notion à géométrie variable. Chez Dufour-Yachts la garantie 2 ans, est une arlésienne si je me réfère à notre expérience. Il faut retenir que : moins ils pourront en faire, mieux ce sera. Dans ces conditions, il est facile de proposer une garantie de 2 ans. Pourquoi pas 5 ans ?
>> Affaires
Les affaires marchent, les gens achètent. L'argent est là, il faut juste savoir le gagner en respectant les règles du commerce et un minimum de savoir vivre ou de savoir faire. Il faudrait qu'ils mémorisent que l'argent, c'est nous, les clients, qui l'avons, et que s'ils peuvent "vivre " en roulant des mécaniques pour certains, c'est grâce à nous.
S'ils n'aiment pas ce milieu, qu'ils aillent se frotter à l'agroalimentaire ou à la métallurgie  ou dans d'autres secteurs d'activités, ils seront vite remis à leurs places et ne tiendront pas longtemps. C'est pourquoi ils restent dans le nautisme, trop facile.
>> Tenir ses engagements
Quand on met autant d'argent dans un loisir, surtout dans la conjoncture actuelle, on n'aime pas les emmerdements, (c'est dans le dictionnaire),  et c'est le minimum syndical.

On ne demande qu'une chose :

Que les engagements de qualité du bateau, de service en concession , de SAV , etc. soient tenues.
, et que cessent certaines misérables mesquineries que nous avons subies.

Sinon que la concession ne promette rien, c'est tellement simple.
Ce n'est pas la peine de surenchérir bêtement pour gagner une vente.

Il ne faut pas "couiner" que le client n'est jamais content.

>> Image de marque
Comment se fait-il qu'une concession puisse ternir la réputation d'un constructeur par de telles pratiques.
Le constructeur ne craint-il pas le concessionnaire grâce au chiffre d'affaires qu'il génère ?  Se prend-il pour le bon Dieu parce qu'il fait vivre le constructeur. Certes, mais l'inverse est vrai aussi.

Et  d'ajouter du bout des lèvres ...  et le client ? 


Concessionnaire et constructeur vivent grâce aux clients, mais ils semblent l'oublier.


>> Enquête de satisfaction 

J'ai été surpris qu'il n'y ait pas d'enquête de satisfaction du client. Chose étonnante tout de même. Surtout de nos jours, où les entreprises essaient d'être de plus en plus à l'écoute des clients. Sinon comment progresser, gagner des parts de marché et survivre à la concurrence.
Après,  les uns se plaindront d'être au chômage partiel ou dans la tourmente financière (Voile et Voiliers de novembre 2013 - article sur le constructeur); et les autres de ne plus vendre.

Il semble certain que, si la qualité de service fournie par les concessionnaires et si la qualité des produits fabriqués par un constructeur, (quel qu'il soit), ne sont pas au rendez-vous, les conséquences sont évidentes.
Seuls les meilleurs (requins ?) subsisteront, c'est la loi du marché, autrement dit, les clients vont voir ailleurs.

Un client non satisfait, c'est autant de pub négative, et de futurs acquéreurs peuvent hésiter, voire changer d'avis, tant en occasions, qu'en neufs.
Mais les affaires tournent, alors le reste...  du blabla d'un client par ci, ou par là, rien de préoccupant, l'argent rentre à flot.

Les clients ? il faut juste qu'ils franchissent la porte de la concession, le passage obligé, telle une souricière. La chasse à l'affût.

Soyez vigilant également aux prestataires ou indépendants qui vont intervenir. Parfois, ils ne sont que le prolongement de la concession, au travers de l'actionnariat.  Vous retouverez l'épouse actionnaire principale ici, ou la fille là.  Vous pourrez être surpris en lisant les actes de constitutions de société ou de cessions de parts.
www.societe.com peut vous être utile et vous éclairer en quelques minutes par mail,  pour à peine quelques dizaines d'euros. Vous verrez les choses autrement et vous saurez où vous mettez les pieds.

                                             ♦
Prendre un avocat, nous l'avions fait. Mais il s'est vite transformé en boulet ( un de plus) , malgré un départ en fanfare et un premier chèque. Il a fini par rendre son tablier, sans nous rembourser bien sur. Donc bien choisir aussi !
Tenez bon la barre et surtout ayez un moral d'acier (vous et votre famille) pour le cas où.
Comme vous pourrez le voir, il n'y a pas de vérité absolue, surtout dès qu'il y a de l'argent en jeu.
Chacun est juge, chacun a sa propre analyse, et ses propres contraintes.

Rappelez-vous que la qualité du bateau est importante, mais aussi et surtout la qualité du concessionnaire et de son équipe qui seront vos SEULS interlocuteurs. 



Un plaisancier.

2 commentaires:

  1. Eh ben dis-donc ... Tout sauf triste.
    Comment prévenir de tels comportements ?
    Quelles sont les réponses du constructeur, du directeur de la concession ?
    Quel est l'utilité de ce blog pour faire avancer le schimilibilick en faveur des clients ?

    Et est-ce que le constructeur parle de l'assurance qualité ?

    Courage
    rené bach www.dadoo.ch

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    1. une réponse un peu ... tardive - désolé.
      Je vous invite à parcourir "Bilans successifs", vous aurez un début de réponse. Quand au schimil bili bili, : à chacun de voir. Le blog fait part d'une histoire qu'il ne faut pas généraliser à l'ensemble du nautisme, heureusement, mais voilà, je voulais montrer que le parcours peut-être accidenté et que tout n'est pas bleu. C'est une façon de faire, après il est possible d'organiser, mettre en place un système de collecte d'informations en ligne, à partir des remarques des acheteurs et bien d'autres choses, mais mon prochain objectif est est à court terme et basique : goûter au plaisir de naviguer sereinement.
      Ceci dit, je suis allé voir votre site : fraîcheur garantie et de belles photos. Ce changement de décor m'a changé les idées. Cordialement.

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