► Constats techniques (photos)




                                                 
   Bonjour,

Après tant de mois de galère, quel bonheur de recevoir un mail du pdg de dufour en ce début 2014 :

<< ... En conséquence, le chantier DUFOUR YACHTS et son concessionnaires SILLAGE s’engagent à résoudre l’intégralité de cette liste pour le 31 janvier 2014. ...>>  (sic)


Ah,  belle promesse non tenue d'un dirigeant d'entreprise et de ce triste concessionnaire de Port Camargue.
Découvrez au travers de ces quelques lignes le revers de la médaille.
Bonne lecture.   

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Merci à Google et à d'autres plateformes de nous permettre de partager nos informations.
Pour info des US coast guard  aout 2018 :

lien pour vérifier l'impact des leds sur VHF / AIS

ou via : https://www.dco.uscg.mil/Portals/9/DCO%20Documents/5p/CG-5PC/INV/Alerts/1318.pdf?ver=2018-08-16-091109-630

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On peut s'étonner de ces anomalies qui conduisent à se demander si un contrôle qualité existe vraiment, en cours ou fin de chaîne de production. Si oui, a-t-il les moyens de bien faire ce travail ?
On savait le chantier en difficultés financières notamment en 2012, et soutenu par des subventions régionales et ou locales pour sauver les 425 emplois (environ) voir "liens utiles" ou 'la presse".
- Cela a-t-il un impact sur la qualité du travail, le moral des troupes, sont-elles vraiment motivées dans leurs boulots, on peut se poser la question. Le départ de collègues licenciés  ... cela laisse toujours des traces, car demain, on peut faire partie de la prochaine charrette, pardon, disons plutôt de la prochaine restructuration.

- Cela a-t-il un impact sur les concessions, sur le SAV ?  Pour nous "client", oui bien sur.

Pour notre cas, voici le résultat que je vous livre pour informations.

Toutes mes remarques sont illustrées par une photo ou une vidéo pour évoquer des faits et non pas de ténébreuses envies de dénigrer le constructeur ou la concession pour lesquels je n'avais aucun à priori, puisque je ne les connaissais pas. Mes seules références de ce chantier était l'Arpège, le Dufour 35, bateaux dont la bonne réputation était gravée dans tous les esprits des plaisanciers de ma génération.
Même si cela n'est pas agréable à entendre, il faut garder à l'esprit que constructeur et concessionnaire signent un contrat avec le client, vendent des prestations, facturent ces prestations, et sont payés comptant.
Donc, à minima, il semble nécessaire, qu'ils soient réactifs et répondent aux attentes légitimes du client qui a payé pour ce service.

Vous pouvez cliquer sur les photos ci-dessous pour les agrandir.

Liste des anomalies ou supposées anomalies

Le bateau vient d'être livré et pour faire connaissance, je décide de le nettoyer entièrement.
Dans une main, aspirateur ou éponge, et dans l'autre, mes 2 yeux pour voir au fin fond du contre-moulage. 
  
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Cave à vin

En posant le pied sur le fond pour soulever et retirer les supports en bois, une giclée d'eau est sorti par le bouchon. Il y a pas mal d'eau à priori, car à chaque pression du pied, de l'eau gicle et finit par mouiller tout le fond du coffre ! Présence d'une sorte de liquide verdâtre, impossible de savoir si c'est de l'eau douce ou salée, car cela brûle la langue.
A la concession, personne ne me proposera de pomper l'eau ou de faire la recherche de fuite. Le patron et le vendeur se contenteront de faire quelques commentaires : c'est la forme du bateau ..., c'est de l'antigel que le chantier met au fond du bateau pour l'hiver ..., et ils garderont les 2 mains dans les poches.
L'eau s'accumule sous la cave à vin à cause de la forme du bateau. Le puisard, tout bêtement,  est sous la table du carré, intégré au dessin du lest et ne sert donc à rien.
Pompage à plusieurs occasions. 5 litres par-ci, 3 litres par-là, etc. Pas de réaction de la concession. Ils ne bougeront pas le petit doigt.
Pompage avec les moyens du bord . Le trou était-il prévu pour cela ? En tout cas, il est pratique et il me semble utile de vérifier de temps en temps.

 Liquide verdâtre.


Le liquide s'éclaircit progressivement.  Une personne ayant un peu pitié ou honte, me glissera discrètement 3 colliers usagés dans la main, et m'indiquera de vérifier le circuit d'eau chaude. Problème connu sur les Dufour 405. Ne voyant pas de fuite, je rajoute ces colliers et baisse la température du ballon qui était à fond, afin d'éviter une dilatation excessive des raccords plastiques.
N'habitant pas sur place, je reprends en octobre pour me rendre compte qu'il y a des fuites dans la douche et à la douchette de cockpit située dans le coqueron bâbord arrière. Je demande 5-6 colliers à la concession qui m'en donne 3-4 bien sur. Les radins, j'ai cru qu'ils allaient pleurer.
Ouf, c'est réglé, enfin je le croyais. (voir le paragraphe moteur et cadène étais)

Merci le SAV self made, ou la "Dufour Touch" .






Vidéo avi  : la séquence a été réduite en taille.



Fuite dans la douche et la douchette dans la jupe arrière.

L'eau coule le long des tuyaux et stagne aux pieds des vannes pour finalement s'écouler sous le contre-moulage et arriver sous la cave à vin.

Vérifier la douchette de cockpit dans le coqueron arrière bâbord car le goutte à goutte était à peine visible. Une serviette papier (PQ) est bien pratique, et s'imbibe immédiatement à la moindre humidité. Commencer la recherche du haut vers le bas en tamponnant les raccords.

Vidéo AVI. / 
Vous verrez ça coule vraiment bien. Partout les colliers sont clipsés ou 'sertis'. Je ne connais pas le nom de ce système sans vis de serrage. Il me faudra ajouter des colliers classiques à  vis sans trop serrer puisqu'on est obligé de mettre le collier à l'extrémité. Système sympathique pour la maintenance ultérieure.



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Table à carte
Les couvercles équipet et tableau électrique se touchent. Il faut ouvrir d'abord  l'un ou l'autre.
Pas mal les gars (concepteur ou opérateur), du bon boulot. Et vous êtes payés pour cela ? Veinards.


L'aménagement de l'équipet du GPS ne sera pas livré. 
Comparer les photos : précédente et suivante (au salon).
Au fait, si vous voulez changez un fusible, le tableau est sur charnière. Vous appuyez dessus et il s'entrouve. Je le verrais en me tordant le cou et le dos, pour retirer un fusible par en dessous avec une lampe.
Facile, mais personne n'aura su me le dire. Ils ne savent même pas ce qu'ils vendent, c'est fort pour des vendeurs.


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Panneau de descente 

Malgré les apparences, la rainure sur le plexi n'évacue pas l'eau sur les cotés mais dans la descente. Cela a été changé depuis.
Par ailleurs lorsque le panneau et les portes western sont fermés il y a un espace de 1 à 1,5 cm environ. 
Donc attention à l'utilisation du jet d'eau, sinon ... 


L'ouverture par l'intérieur n'est pas facile car il n'y a pas de prise hormis une toute petite plaque métallique pour la serrure et une petite découpe dans le plexi à droite.
Attention aux ongles, car le panneau est assez lourd et coulisse mal.

Si le matin, vous tirez un peu fort le panneau, trempé par la pluie ... alors  préparez la serpillère pour les marches.



Lorsque la descente est fermée et qu'il y a un fort orage avec du vent, des gouttelettes d'eau arrivent à franchir la porte pour humidifier la première marche de la descente.
Donc j'ai fait un tissu de protection extérieur que je mets au-dessus de la porte de descente lorsque le bateau est en hivernage.
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Glissade d'un technicien Dufour sur le capot coulissant : capot fendu !

Au cours d'une intervention sur le bateau, le technicien a glissé et chuté sur le panneau de descente. Bilan : le panneau coulissant est bel et bien fendu. 
Cependant l'intervenant était de corpulence normale : 1,75m environ 75kg. 

Un panneau légèrement bombé aurait surement mieux résisté, sinon il faut augmenter l'épaisseur, à condition d'améliorer le système de coulisse du panneau.
C'est la première fois que je vois cela.

Le panneau a été changé. L'ouverture du panneau est toujours aussi difficile depuis l'intérieur, notamment en cas de température estivale ou de soleil sur le panneau, car le plexi se dilate. Changement à noter sur le nouveau panneau : la rainure d'évacuation d'eau traverse tout le panneau, mais le panneau étant plat, l'eau stagne toujours autant.
A noter qu'en appuyant sur le panneau avec les mains, le panneau reste souple pour une si grande surface.
Quand à marcher dessus ... à éviter, ou se faire très léger.




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Boitier électrique

A proximité du tableau électrique, j'ai ouvert un boitier en plastique gris de 10x10 cm environ, pour voir le contenu. Je m'attendais à du 220V.

Ouille... qu'est-ce que ce bazar ? Etonnant tout de même. Pas de repérage avec le tableau, rien.
Chaud, chaud le dépannage.

 ... Nouvelles normes de qualité en électricité marine chez Dufour Yachts ou je rêve ?
Et en plus, nous avons droit à des connecteurs utilisés dans le bâtiment pour faire des raccords rapides de dépannage : des "Wago". Ils n'ont pas lésiné les bougres : des wago à 5 connecteurs. On suppose qu'ils ne s'oxydent pas ...
Même moi, je n'aurais pas osé faire un truc pareil, alors si ce chantier fait cela ... sur un bateau neuf, on doit pouvoir faire confiance, pas vous ?

Il oublie tout de même qu'il y a des gens qui naviguent et qu'une panne électrique n'est pas sans conséquences à l'heure des GPS, pilote, le tout en réseau local, pompe de cale etc... Visiblement ce n'est pas un soucis.
La Société de sauvetage en mer veille, enfin ... si vous naviguez à proximité !

Conseil : acheter des Wago de rechange chez Leroy ou Casto, c'est pas cher et ça peut rapporter gros !

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Accès au câblage : les rois de l'ergonomie !

L'accès au câblage derrière le dossier du siège de la table à carte n'est pas pratique. Il faut s'agenouiller et s'appuyer comme on peut, pour voir dans le fond. Pour cela, il faut manipuler le siège comme suit.

- Pour accéder au groupe froid :
Déboîtez le siège et manipuler les panneaux de l'assise en les repliant sur eux-même.

Mouvement 1 : déboîter l'assise et relever une planche  : OK c'est simple


Mouvement 2 : cela se complique, car on ne peut pas le maintenir levé ou l'attacher.




Mouvement 3  . A ce stade on se demande ce que l'on fait avec les panneaux repliés.


La fixation des sangles est d'origine, je n'ai rien touché. Celle de gauche est de travers, pourquoi ? Contrôle qualité  ! L'employé met du coeur à l'ouvrage. Il a de la chance d'avoir du boulot.


Mouvement 4 .
 Pour maintenir soulevé : j'ai mis un bâton sous les loquets. On ne peut pas soulever davantage sinon ce sont les charnières en plastique sur la cloison qui vont casser. Ensuite, il faut se glisser dessous avec délicatesse.
Ou alors, on ne m'a pas expliqué le mode d'emploi.

Dans la rubrique : pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué.
Le bureau d'étude a fait fort et pour reprendre les termes sur le site internet Dufour  :
... "génie de l'ergonomie"  "ergonomie facilitante" "tout est à double usage" ... même triple aussi, qui dit mieux.
C'est le coté "audacieux, novateur, précurseur" : on y croit maintenant, pas vous ?

Franchement c'est du grand n'importe quoi. Tout cela pour pouvoir décaler le dossier avec l'assise et faire une sorte de fauteuil.


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Crépine de la pompe à eau de mer dans le puisard

Bouchée ou presque par des résidus de gelcoat.
La pompe électrique, en a-t-il mastiqué ? et en remontant  dans le tuyau?  


Pâte composée des résidus supposés de perçage et autres bricolages. Evidemment un coup d'aspirateur dans les fonds du bateau prend du temps et augmente les coûts. Il vaut mieux livrer ainsi.


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Vaigrage en plastique de 4/5 mm

Les vaigrages en plastique des cabines arrières se gondolent aux premières chaleurs de la journée et se rétractent le soir à la fraîche. Sans vouloir être exigeant, un minimum de qualité est nécessaire.
> Qualité Dufour dites-vous ?
Même un constructeur amateur ne fait pas cela.
Maintenant, il mette du mastic / colle.




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Lampes
  
cabine AR tribord : 
attention à la position de la lampe avant d'ouvrir la porte, sinon vous la casserez.



Video AVI

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Lampe bâbord au niveau de l'épontille de mât. Socle cassé 2 fois, du au manque d'appui sous le vaigrage.

Oh surprise 😮 ! premier problème, la lampe n'est retenue que par les fils électriques !













Le remontage par le technicien de la concession s'est avéré laborieux avec sûrement une coquetterie passagère dans l'oeil ou un petit coup de rosé au cours du déjeuner !
Outre que les lampes sont inversées 😁, la coupe du vaigrage aurait tout de même méritée mieux.

Corrigé par le SAV Dufour sous mes yeux en 5 mn et dans la bonne humeur.

avant correction 😫😫!



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Taches de gras sur les coussins

Non non, les taches ... ce n'est pas après avoir mangé un MacDo. 
C'est de l'huile provenant du joint de liaison pont-cloison au plafond qui suinte, coule sur le vaigrage du plafonnier sous l'épontille de mat (photo précédente) et tombe sur les coussins. Parfois cela coule sur la cloison. 
Malheureusement nous avons des coussins en suédine "gris stone" : à bannir à bord, mais les autres tissus proposés n'étaient pas à notre goût. On a l'impression que c'est de la toile à patates.   
Depuis quelques années, la qualité des tissus est vraiment en baisse et les coloris pas terrible. 
De plus, les housses ne sont présentes que dans le carré, dans les cabines, ce sera de la housse de matelas blanches hyperfragile à la moindre aspérité. Adieu le bel assortiment dans tout le bateau, cette époque est révolue.


de biens belles taches sur l'assise  
sur le haut du dossier contre la cloison

... et Dufour ne fera rien et la concession passera du produit ou mettra au pressing, mais le résultat n'est pas terrible. Donc pour 900€ d'option, on vous laisse avec les tâches. Merci Dufour.
Le phénomène continue, une nouvelle tache sur le haut du dossier est constatée le 3 mai 2015 !

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Friction des portes (cuisine) : problème d'ajustage ici aussi 


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Fixation fragile - refaite avec de vrais vis (diamètre plus gros) qui résiste au verrin à gaz

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Ressort de soutien du Plancher cave à vin

Le petit ressort à 6€ ttc dans le commerce, n'est pas adapté au poids du plancher, ou il est mal positionné, car il se tord et ne tient pas ouvert.
Un vérin à gaz n'aurait-il  pas fait l'affaire par sécurité pour la tête, le dos ou les doigts : trop cher ? 
Il y a des vérins à gaz  pour toutes les portes d'équipets qui ne pèsent rien, mais pour ces grosses planches, ils mettent un unique petit ressort utilisé en général pour la table à carte. 
Allez comprendre la logique de l'aménageur, sinon celle de faire des économies de bouts de chandelles.

Noter qu'aucun panneau ouvrant au sol ne se bloque en position fermée. En cas de coups de mer répétés et prononcés, je pense que le contenu risque de sortir des logements, sans compter que les charnières 'type cuisine' risquent de céder > scénario catastrophe :  pas si sûre.
 
Les deux panneaux n'ont pas de joint et reposent (ou tombent) directement sur le contremoulage, ce qui fait un sacré bruit je vous l'assure. Sinon l'idée est bonne.


Vidéo AVI


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Plancher coffre cuisine

Problème d'ajustage ou de planche voilée  : angle saillant, attention au pied nu et à ne pas trébucher. Qualité Dufour !




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Four posé de travers 

Suffisamment de travers pour attirer le regard.
Soit dit en passant, le four est sans marque ... on ne sait pas qui est le fabricant donc pour les pièces de rechange ou les brûleurs  .... on changera de four.


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Le micro-onde, quelle affaire !

Après être resté au sol dans le carré un bon moment, il a fini par être monté partiellement après l'arrivée du kit d'installation. Mais ce kit n'était pas le bon, ...  pour un autre modèle de bateau et la couleur du bois n'est pas la même.
Durée :
- de mai à juillet 2013 : posé au sol dans le carré en attente du kit.
- de juillet 2013 à mars 2014 :  Le micro-ondes a été mis dans l'équipet sans être bloqué !
Non, non, vous ne rêvez pas. Pas d'erreur dans les dates, presque une année.

Merci à la concession Sillage, vous êtes des anges du SAV. Vous pouvez faire les stars sur les pontons ou lors des manifestations nautiques.


Je propose à plusieurs reprise de finir l'installation si on me donne une baguette de moabi ou le haut d'une porte d'équipet que je couperais. Je pensais donc visser cette partie sur un tasseau qui s'encastrerait dans l'espace et je bouclais l'affaire proprement avec 2 vis sur les cotés depuis l'intérieur des équipets voisins.Ce n'est pas clair. Bon ce n'est pas grave. 

La concession a fait plus simple. Pour se débarrasser du problème, en mars 2014, elle collera une baguette de teck. Du coup la couleur n'est pas la même, et en plus je ne peux plus sortir le micro-ondes  pour nettoyer derrière, changer un fusible ou le remplacer. Si je dois retirer la baguette, je crains que le placage soit endommagé.
Après, on vous dit que vous êtes un emmerdeur, que c'est un détail. Ah bon. Et vous qu'en pensez-vous, si c'était votre boat ?
Je peux dire, à contrario, que c'est bien eux les emmerdeurs pour rester poli pour pas dire des ... canards.



Si nécessaire, n'oubliez pas de réclamer à la concession, qu'il vous rende la porte d'équipet avec le compas  de fermeture. Pièces détachées à conserver, elles seront utiles si vous voulez supprimer le micro-ondes. Et elles seront mieux chez vous, que revendues ou offertes à un bon client ou à un ami, avec de grands sourires complices. Il les avait déjà rangées dans leurs locaux.

C'est un peu une spécialité de certains professionnels, qui, lorsqu'ils vous posent un équipement, ne laissent rien, et repartent avec les vis, les pièces neuves non utilisées, le mode d'emploi, la notice d'entretien, votre ancien matos sans rien vous demander, au moins par politesse. 

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Et des tourillons ... ah les tourillons Dufour, vous les avez à bord ? Veinards que vous êtes.

Selon descriptif plaquette Dufour : 
au poste CUISINE :
" vaisselle : Tourillons pour retenir la vaisselle lors de la gite."

Mais ils manquent les supports troués (les fargues)  pour les tourillons.  
Nous pensons à une ou plusieurs planchettes en bois ou en coriandre trouées, qui se posent dans le fond de l'équipet et dans lesquels on "plante" les tourillons aux endroits choisis.
Pour seule réponse, plutôt que d'interroger le SAV, le vendeur proposera de faire, ou plutôt, me suggérera de faire des trous dans le fond des équipets qui surplombent la cuisine ! On n'en croit pas ses oreilles. 

Il est malin le petit commercial, très malin. Il est dans la plaisance, et se considère comme un super vendeur. Désolé, mais là c'est trop fort et j'abandonne ce point, il est trop nul ! Comment est-ce possible ?
A mon avis, son neurone doit tousser de temps en temps. Il devrait en prendre plus soin. 


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Plancher souple devant cabine avant 

Notamment si vous vous tournez vers la table à carte. Vous avez l'étrange sensation que cela va plier sous les pointes de pieds. En fait, cela se plie réellement.
Je pèse 78kg.

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Traces de ponçage

Petit choc sur le placage, mais il a du être poncé ou frotté avec une spontex.
Forcément, cela est arrivé dans la partie à contre-jour. Pas de chance !


Il faut dire qu'à l'usine, les gars travaillent parfois à la lumière de projecteurs, alors forcément on ne voit pas tout. Un choc ou une trace, ici ou là passent inaperçus.
 (photos perso faites au chantier Dufour, avec et sans flash) .

 


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Trous dans les meubles

Parfois, il y a des trous qui ne servent à rien. Cela veut-il dire que la pièce de bois est multi usages dans d'autres bateaux. Est-ce l'optimisation des coûts. En tout cas c'est moche en terme de qualité et de finition.
Exemple : coffre bâbord de la cabine avant. En fait il y a 2 trous ! Il y en a un peu partout dans le bateau.

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Fond de coffres ou séparation des coffres

Il est étonnant que des fonds de coffres ne soient pas fermés,
ou que les séparations de coffres ne descendent pas sur le contremoulage. Ainsi, des objets peuvent glisser dans le coffre voisin. 
Ci-dessous, le coffre derrière la baille à mouillage dans la cabine avant. Ne pas perdre un stylo ou ... son chéquier ! Sinon vous êtes bon pour démonter le plancher du lit. Enfin ... si vous le voyez passer à la trappe, sinon vous croirez l'avoir perdu.






Ici, c'est plus embêtant ... cela n'interpelle-t-il pas le chantier ?
Certes, cela supprime les problèmes d'ajustage des modules. A une certaine époque, les "spécialistes nautiques" critiquaient Bavaria parce que les meubles ne touchaient pas le plancher etc. La loi de la production en grande série. Oh quelle horreur ! Certains se souviendront sûrement des commentaires des journalistes de la presse nautique française.
Eh bien maintenant, on dirait que cela pose moins de problème chez nos constructeurs français et chez ... les journalistes. 


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Défaut de finition coffre cabine avant (tache ou ponçage), encore plus marqué suite à une intervention de la concession.


Cabine avant - le couchage

> au salon du bateau, vous avez 3 petits matelas.
> à la livraison : vous en aurez 2, sans que cela gêne la concession qui ne donnera pas suite à nos demandes.
> le triangle de droite ne sera pas livré. Cependant il est bien là, il cale le reste.

L'argument de Sillage : c'était pour le salon, pour décorer, mais oui bien sur !
Dufour ne fera rien non plus. 

au salon :
vous noterez la présence de housses qui pourraient vous laisser croire que le bateau sera livré tel quel.


 à la livraison :



A l'usage, le lit sur le coté n'est pas pratique pour deux personnes. Ce n'est pas une position "naturelle" de se coucher en diagonale. Il aurait été préférable que le lit couvre également la partie droite ou faire un grand lit central avec des minis-accès sur les cotés. Les matelas ne sont pas retenus par des fargues, et si vous bordez le lit avec des draps ou une housse, les deux velcros que l'on peut apercevoir sur le bord, ne tiennent plus le matelas. Coté esthétique pour la photo : sympa -  Coté pratique : nul.


La petite ouverture du coffre au-dessus, cache en fait un grand espace, étroit, qui couvre la largeur du bateau et touche le fond du contremoulage. Malheureusement, si un objet tombe au fond il sera très difficile  de le récupérer, car votre bras ne sera pas assez long, donc bien choisir ce que vous y mettrez.
Le chantier aurait pu mettre un réservoir d'eau verticale et préserver le triangle avant pour un grand rangement (voiles etc.) En même temps, cela centrait un peu mieux les poids. C'était le cas sur notre Sun Odyssey 36.2 de 1996.

Etonnant :
La pointe du lit est relativement souple et n'a pas de renfort en dessous. Le panneau s'arrête devant la première rangée de trous d'aération. Il doit faire 10 mm d'épaisseur et tient par quelques vis. Donc si vous vous asseyez dessus, faite le délicatement. Ne vous laissez pas tomber ... de fatigue.
Mettre le genou dessus, pour monter me semble proscrit. Mieux vaut passer par la droite.




aucun renfort dessous, ni sous le couchage, tout est souple  !


Vraiment dommage ces défauts, car il y a un beau placard/penderie et suffisamment d'équipets.
Il n'y aurait pas les photos, vous croiriez à un canulard.

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Autre point étonnant : les charnières des couvercles ont été oubliées, donc les couvercles peuvent être projetés dans la cabine en cas de mer difficile.
Des détails, certes, mais si d'aventure vous êtes sur la trajectoire, ou ne serait-ce que les chocs sur les aménagements. 
Bien sur, Dufour et la concession  ne feront rien.



Voilà après au moins 2 heures de bricolage ... minimum (découpe pour les charnières, ajustage) + achat de 4 charnières + visserie. C'est tout de même mieux et + sécu.  
Au moins Dufour et sa concession auront économisé cela ! 

Pour tout dire, cela m'a pris pratiquement la journée, le matin, trouver les bonnes charnières, la visserie, puis examiner comment faire et prendre ses marques. Vérifier dix fois que c'est OK, puis il faut bien attaquer le sujet. Faire les premières encoches au ciseau à bois, essais, etc. , le temps passe vite. 



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Matelas cabines AR

Les matelas des cabines arrières sont faits d' une pièce. Ils sont grands, pour ne pas dire énormes. Pour les sortir et les aérer, ils passent avec grandes difficultés les portes de la cabine.
Par la porte de descente ... bonjour les dégâts ..., je n'ai pas osé essayer.
On risque à tout instant de déchirer les housses qui sont hypers fragiles. Donc pour aérer les matelas c'est galère.


J'ai préféré retirer la housse pour éviter de faire un accroc.



Pourquoi ne pas les avoir coupés en deux, dans le sens de la longueur comme cela est fait en général. Cela permet de les superposer dans la cabine et de dégager le coffrage pour poser des objets, tels que : sacs de voiles, bricolage, vélos pliants, passerelle, etc.,   sans écraser ou faire un accroc dans le matelas. Il faudrait mettre du contreplaqué pour couvrir ces trous qui ne demande qu'à récupérer vos petits objets, notamment boulons, écrous, rondelles qui forcément, ricochent et finissent par disparaître : c'est bien normal.

Habitué à mes anciennes planches de contreplaqué sous le matelas, je pensais que les nombreux trous dans le coffrage supprimeraient l'humidité sous les matelas . Eh bien : pas du tout.
Cependant il semblait reconnu que cela était efficace et constitue toujours un argument de vente ... Monsieur ... il y a des trous pour l'aération.
Peut-être, mais s'il n'y a pas de circulation d'air dans le coffre.

Pour éviter cette humidité désagréable et les odeurs-moisissures qui risquent d'apparaître dans la mousse, j'ai essayé des housses de matelas imperméables  légèrement moletonnées que l'on trouve chez Carrefour ou Super U ou ailleurs . Ne pas confondre avec les alèzes. Pour l'instant, je trouve cela correct.
La taille : en 1,60 x 2,00 - couvre correctement le matelas sans être du sur-mesure. Il faut tout de même bien tirer sur la housse. Cependant la  condensation reste entre matelas et la planche.
Le mieux semble être l'utilisation de lattes de sommier comme le font d'autres constructeurs (Bénéteau), ou d'autres systèmes à base de sous-matelas en coco ou autres.

- Supprimer ces trous inutiles : voilà un gain de production à faire et à utiliser pour améliorer autre chose.

Sous ces coffres il y a les réservoirs : 2 arrières , et 1 à l'avant, (un gaz-oil et deux d'eau). Donc il est impossible de pouvoir stocker à coté des réservoirs quelques objets ou sacs de voiles.
Le bateau est plat, les réservoirs aussi, et la place qui pourrait-être exploitée n'est pas accessible car les planches sont vissées. Maintenant on peut toujours faire des modifications, mais on en sort plus.

On notera au passage la souplesse des planches des lits (cabines AV et AR), pas très épaisses et sans renfort au milieu pour rigidifier l'ensemble et les gros trous n'arrangent rien.
Une barre transversale de soutien aurait fait l'affaire. à bricoler ou faire avec.


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Frigo 

Défaut esthétique du placage plus ou moins visible selon la lumière. On a toujours l'impression que c'est sale d'autant que l'autre couvercle n'a pas ce défaut. Contrôle qualité ...
L'autre couvercle est normal mais a reçu un petit choc qui a été maladroitement maquillé avec un peu de vernis. Etonnant.



Après "x" réclamations et le changement des 2 couvercles :


Sur la même charnière : des têtes de vis différentes et pour quelle raison : ce n'est pas le même atelier ou du à une sous traitance externe !



Les joints du frigo ne tiennent pas et il y a un problème d'isolation. Cet été on a atteint à peine 10° dans le haut du frigo, alors qu'il est à fond sur 7.
Dans le bas c'est mieux, mais il n'est pas descendu en dessous de 5/6°C. Donc attention à la conservation.
La plaque froid, ou l'absorbeur de chaleur pour les puristes, est verticale, donc adieu, les glaçons. On a beau le savoir, on se dit que ce n'est pas gênant, ... mais quand même, quand il fait chaud.

Pour info, le groupe de marque Webasto modèle R134 fonctionne bien, mais que faire contre une mauvaise isolation. à part pomper de l'électricité pour compenser. Il suffit de regarder l'épaisseur de l'isolant des couvercles pour comprendre tout de suite.

Je suis étonné du type de joint noir. Je pensais qu'il devait être de type alimentaire. C'est le même qui fait le tour de la porte de descente et qui ne demande qu'à se décoller avec la chaleur de l'été.



Le système d'ouverture n'est pas le même qu'au salon. L'inconvénient ici, est qu'il faut d'abord ouvrir à gauche, pour ouvrir ensuite à droite. En effet, si vous ouvrez directement le panneau de droite, le joint entre les 2 panneaux, s'arrache.
Le patron de la concession indique que c'est un vrai problème, mais que tous les frigos des bateaux vendus seront repris ou réadaptés. On y croit ? Il ne peut pas s'empêcher de mentir, c'est incroyable. Et avec un aplomb ... Il a ça dans le sang, 25 ans de métier, que voulez-vous.

Regarder les différentes photos dans les magazines, etc., le sens d'ouverture des deux capots de frigo est  rarement le même, curieux !

En tout cas, au salon de décembre 2013, il n'y avait pas de joint, comme cela vous ne voyez rien.


Eté 2015, j'ai décalé l'assise du siège de la cloison devant le frigo pour permettre une meilleure aération du moteur frigo. Est-ce lié : du coup j'ai de la condensation qui se forme sur les capots du frigo ! Preuve d'un mauvaise isolation me semble-t-il et "en même temps" d'un meilleur fonctionnement du frigo.



Par ailleurs, le joint silicone blanc sous le capot se fend à plusieurs endroits, comment cela va-t-il finir ?





Et pour clore ce point, vous aurez droit à l'occasion à l'écoulement d'eau de condensation sur le plancher, sans possibilité d'accès pour régler le problème. 



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Coin douches - WC 

Le coin toilettes est suffisamment spacieux et de bon goût. Cependant, il me semble que les grands gabarits seront tout de même à l'étroit avec le pare-douche fermé. 
Le pare-douche  (cloison repliable en plexi) permet de ne pas tout tremper à chaque douche. Cette porte me semblait bien fragile, mais après 6 années d'utilisation saisonnière : pas de problème.
Un point m'a surpris, la tête touche le miroir au dessus de l'évier si l'on se penche pour, par exemple, se rincer la bouche. (manque de recul)
Dans la version "Adventure", vous aurez 
- un fil sur enrouleur au plafond pour étendre un peu de linge léger
- sous l'évier une petite planche de retenue permettant d'avoir un petit rangement complémentaire sous la planche du lavabo. 
Il est regrettable que le contre-moule sous le lavabo n'ait pas été ouvert pour avoir des équipets fermés . Beaucoup de place perdu donc.  

La finition en bas de la porte d'accès à la douche, laisse à désirer en ce qui concerne la baguette de PVC, car un pied peut se faire écorcher sévèrement.  Ont-ils oublié de mettre l'embout ?

   


WC électrique

Au catalogue constructeur, nous prenons l'option WC électrique à 660€ -  le luxe. Je pensais avoir un WC électrique "normal", c'est à dire : la cuvette  + le moteur intégré en dessous et un interrupteur pour le commander.

Eh bien non . Le concessionnaire montera un kit de conversion Jabsco à 350€ prix public, en remplacement de votre pompe manuelle, en indiquant que c'est ce qui est prévu. Au salon, il parlait de confort, que c'était un plus, bien sur.  Contestation à ce prix, mais rien ni fait.
Bruit abominable, à vous percer les tympans et ceux des voisins. Dans le silence de la nuit, ce n'est même pas la peine de l'utiliser. Système D de rigueur, sinon vous réveillez la petite famille et les voisins.
A ce niveau de bruit, ce n'est même plus une question de prix, mais ... de survie 
(bon j'exagère un peu, vous l'aurez compris  😂).

 

A titre indicatif, en magasin chez Uship vous avez le Jabsco électrique flush siège /moteur intégré / complet pour 550€ environ, qui se pose sur les mêmes trous. Le vendeur Uship a bien voulu tester quelques secondes le WC en magasin, branché sur une batterie mais sans eau bien sur. Rien de comparable, juste le bruit d'une pompe électrique.

Chose étonnante : vous n'avez pas accès sous le WC, pour faire une réparation. Il aurait été simple de ménager une trappe depuis le coffre derrière la cloison, ou une ouverture devant le WC. Cela permettrait également de vérifier l'absence de fuites ou de resserrer un boulon. Cela eut été trop pratique.

Noter que le passe-coque d'évacuation des eaux noires est à proximité de celui d'aspiration d'eau de mer du WC .
Traduction  : Fermer la vanne d'évacuation des eaux noires avant de pomper, sinon cela revient ... Bien pensé. Voir photos du bateau au carénage pour l'emplacement des passes-coque.

Au final, le concessionnaire posera un WC électrique normal, à peine moins bruyant, mais efficace.
On a l'impression d'en avoir pour son argent, sauf si c'est un WC de récupération, on ne sait plus trop avec ces loulous.
Au final du final en 2017,  je le ferais re-remplacer par USHIP  par un nouveau WC ...
Donc 3 ème version : de manuel à la conversion pompe électrique, puis un électrique normal, puis le nouveau Jabsco version Flush, qui fait très bien l'affaire avec beaucoup moins de bruit.
Quelle histoire ce wc "électrique" et surtout quel surcoût !



MISE EN GARDE

ATTENTION : BAISSEZ LE SON ou RETIRER VOS OREILLETTES si vous souhaitez regarder ou plutôt "écouter" cette vidéo AVI.




   

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Ecoulement d'eau lavabo / douche

 L'eau du lavabo ne s'écoule pas, et si en plus vous voulez prendre une douche ...
Avec six personnes à bord : la situation sera compliquée. Dans la version 2 salles d'eau, les problèmes existent-ils également ? A priori oui, selon un mail d'un propriétaire. 
Alors Dufour que faites-vous, vous ne vérifiez même pas que ce qui est convenu dans le cahier des charges avec l'aménageur fonctionne. Au moins des évacuations qui fonctionnent, un minimum , non ?  









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Voici une vue partielle sous le siège de la douche.
Entre l'air prisonnier dans les tuyaux, le peu de pente ou de pression générée par l'eau du lavabo, l'eau ne peut s'écouler que très très lentement. Plusieurs minutes sont nécessaires et il est bien difficile de le rincer. Obligé de finir avec une éponge.
Si vous remplissez complètement le lavabo, cela finit par créer un micro phénomène d'aspiration.
Surtout ne pas utiliser la douche en même temps, car vous aurez des bouillonnements dans le lavabo et des éclaboussures. La pression de la douche fait remonter dans l'évier de l'air etc. Bref tout cela est bien mal conçu pour un bateau avec 6 équipiers. Dommage de ne pas avoir mis deux vannes séparées ou une vanne plus grosse.  Par contre coté cuisine, il n'y a pas de problème d'écoulement.
Comment font les loueurs de bateaux avec ce problème ? Les clients doivent être contents.

Dernière info : la vanne d'évacuation d'eau noire est grippée et la poignée noire est petite et fragile et se tord facilement.  Cela est arrivé environ un an après la mise à l'eau.

 clic pour agrandir






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Pommeau de douche

Déjà bien piqué ! à peine 2 ans plus tard. Et ce n'est pas faute de soin. La porte des WC reste ouverte en permanence grâce la pose d'un crochet pour contribuer à la circulation de l'air dans le bateau.
Mais étant donné le manque d'aération générale du bateau ... cela ne doit pas aider non plus.




Cuve à eaux noires 50L


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Portes de descente

Le joint ne tient pas dès les premières chaleurs et prend ses aises.
Il a tendance à se déplacer, " à rouler" à l'ouverture-fermeture car il est pincé à chaque fois.
C'est un joint autocollant qui n'autocolle pas bien fort. Il y a mieux. 
C'est le même joint que pour le frigo.



De plus les portes sont trop ajustées, et se dilatent en cas de chaleur ou de rayons de soleil directes.
Voilà l'angle avant fermeture, ensuite il faut forcer pour la fermeture et le plexi se déforme à la jonction des portes. Et les charnières bougent en même temps. 



 

 Eté 2015, le clip-pression  pour maintenir ouverte la porte de descente bâbord s'est  décollé (une partie est resté sur le gelcoat) et n'est plus opérationnelle. Pas étonnant puisqu'il faut appuyer comme une bête pour la bloquer en position ouverte et tirer également comme une bête pour la libérer. Encore un truc à réparer et comment ? Je l'ai recollé en octobre, mais c'est l'autre qui a lâché.
Décidemment on passe son temps à retaper le bateau, c'est pire qu'une mauvaise occasion.

Après bien des recherches, j'ai trouvé le nom de ce bouton pression : cela s'appelle un "snad ressort autocollant 3M YKK" référencé ainsi sur le site  https://www.tissus-et-tendance.fr/snad-ressort-autocollant-ykk.html . Il montre l'attache femelle à 3€ mais pas le coté mâle.

 

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Fermeture / sécurité du bateau 


A notre époque ou l'insécurité règne de plus en plus dans les ports, certains constructeurs font des efforts pour assurer une meilleure protection du bateau.  Chez Dufour,  en tout cas sur le Dufour410, cela ne semble pas être une préoccupation, on ne peut que constater la fragilité des portes "western" et surtout la petite serrure sur le haut du capot dont la languette (penne) ne tient pas grand chose, d'autant que le capot coulissant est souple donc ... Quand au loquet en bas, il ne résistera pas à grand chose. Au prix du bateau, on pourrait espérer avoir mieux. Même pour les cabanes de jardin, les fabricants font mieux. 

Par ailleurs, lorsque les 2 portes sont ouvertes, cela laisse une vue plongeante dans le carré (cul à quai), et les badauds ne se privent pas de jeter un oeil, notamment le soir. De plus, portes fermées on voit tout  au travers du plexi. La curiosité est bien naturelle, mais cela finit pas être déplaisant, car certains n'ont pas de savoir vivre et restent plantés devant à discuter.
Parfois, vous avez même  un pêcheur qui vient se coller au cul du bateau, même si vous êtes dans le cockpit en train de discuter, alors qu'il y a de la place partout ailleurs. Et comme certains pêchent la nuit, parfois au petit matin, vous découvrez un hameçon sur votre amarre avec un bout de fil. Bien sur, ils vous laissent sur le ponton ou la passerelle  leurs boites d'appâts vides avec les produit bleus ou rouges ou des restants de moules cassées. A coté de cela, le port nous cassent les pieds pour faire le tri de nos déchets. Le must c'est quand il(s) fume(nt) et que le vent porte sur le bateau, autrement dit lorsque vous êtes sous le vent du fumeur. Ah le bonheur total ... Ouaaaahhhhh, réveillé à 2 ou 4h du matin selon le cas, par une odeur de tabac qui vous prend à la gorge. La médaille c'est quand ils font la causette en plus. Ne savent-ils pas que dans le bateau, on entend tout dans le silence de la nuit !   Je me lève et lui demande de fumer plus loin, quitte à passer pour un c.. ?  Cela m'est déjà arrivé et avec de la diplomatie, cela s'est toujours bien passé. Mais c'est un autre sujet. 


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Qualité Inox

Nous sommes surpris de l'inox qui présente des traces de rouille alors que le bateau vient d'être livré. Je lui indique que mon Jeanneau de 1996 n'a  jamais connu ce problème.
La rouille apparaît sur les filetages, pataras, haubans, balcons, etc.  A cette remarque le vendeur dit :
- une fois : c'est le dépôt de poussière métallique de l'usinage qui rouille, (ce qui est absolument à proscrire avec l'inox).
- une autre fois,  Ah mais c'est du 'made in China', alors vous savez ... '

Eté 2013, j'ai tout passé au nettoyant inox, pour éviter que la rouille ne se propage. En octobre, je constate que la situation semble s'être améliorée. Réapparition de rouille à quelques endroits - à suivre. Nouveau passage de produit été 2014, à nouveau en mars 2015.
Après on vous regardera comme un maniaque. Il est vrai que, en aussi peu de temps, je n'ai jamais passé autant de fois de polish sur l'inox du bord, mais que faire pour un bateau neuf. Laisser rouiller ?

Cela est un problème chez Dufour, vu également sur d'autres blogs. Il faudrait songer à changer de fournisseur tout de même, ou lui demander de travailler proprement en décontaminant les inox  puis de passiver le métal. On sait que la devise est que le client n'aura qu'à le faire lui-même, mais cela devient casse-bonbons, c'est poli non ?

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Ridoir de filière

Parfois, le concession se dépanne avec une vieille pièce. Comme ce ridoir de filière rouillé, qui n'est pas celui d'origine.

Vue avant réclamation


Après plusieurs réclamations ... on a presque honte tellement c'est dérisoire.
Bien sur, à vous de démonter et remonter +  déplacement AR.
Faut pas pousser le SAV dans les orties ! 
Bon d'accord, ils ont pris la pièce sur un autre dufour neuf, je n'ai pas été voir s'il lui avait remis le rouillé. 

C'est pas mieux pour un bateau neuf !



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Barres à roue 
- pas de protection ou d'habillage de l'axe, alors que sur les dufour 375 c'est tout beau en inox.
Donc, j'ai enroulé du scotch noir. Voilà des économies discrètes, mais multipliés par le nombre de bateaux.


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Barres à roue du salon : en principe livrées en standard selon la concession

Sympathique ces barres à double rayons. Elles m'avaient tapé à l'oeil, donc difficile de les "oublier" !

au salon:  


à la livraison 



Simple rayon : vous me direz : une barre, c'est une barre ? il fait le compliqué le client.

Peut-être, sauf qu'avec simple rayon, la barre est souple, l'esthétique différente, et le prix n'est pas du tout le même.

Exemple chez Lewmar,  puisque ce sont des Lewmar, prix public magasin 2013 :
- barre simple modèle 'Commodore"  757€  la barre TTC
- barre 2 rayons modèle "mini maxi" 1200€ TTC, en supposant que ce soient celles du salon
donc vous multipliez par deux barres, l'écart devient très significatif. Ces barres sont sur le Dufour 450.

Même si je me trompe dans les prix, c'est une question de principe, surtout quand le vendeur vous garantit que c'est du standard. Comme il disait : "Mais monsieur, vous êtes chez Dufour".
C'est sur, je m'en rappellerai toute ma vie de Dufour !

Je les obtiendrais en mars 2014 sans passer par la concession qui bottera en touche comme d'habitude. Merci Dufour, même si cela m'écorche un peu la bouche.


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Extensions 'bains de soleil' 

Prévues en standard par le vendeur, elles ne seront pas livrées. Depuis elles sont devenues une option à 1700€ ou 2.800€, je ne sais plus. Maintenant elles sont montées en standard je crois.

Bains de soleil bâbord, au salon : 
N'est-ce pas une invitation au bain de soleil, à une petite sieste, ou à dormir dehors par nuit chaude. Ce n'est pas indispensable, mais bon ... l'idée est bonne et c'était vraiment "novateur".



Tribord - vu de la descente vers l'arrière du bateau


J'obtiendrais les extensions et les coussins en mars 2014.

Voilà enfin, 1 an plus tard : en conformité avec ce que la concession m'avait présenté comme des équipements standards : barres à doubles rayons et extensions bains de soleil. Vous vous doutez que cela n'a pas été sans difficultés.

La concession avait indiqué qu'il fallait faire des découpes dans les bancs pour installer les extensions lorsque ce n'était pas installé d'origine. Ils vous foutent la trouille, surtout eux, les rois du bricolage bâclé. Mais tout est prétexte pour ne rien faire et surtout ne pas payer.
Si j'avais abandonné c'était gagné pour eux. Voilà comment ils fonctionnent, ils vous découragent par tous les moyens, quitte à inventer des difficultés.

J'ai traité ces points avec le constructeur directement, la pose sera faite par Dufour et cela se fait très bien. Le technicien SAV Dufour m'a expliqué : il n'y a pas de découpe à faire. Donc ne vous laissez pas effrayer, ou enfumer. Vous aurez 2 assises de cockpit en teck neuf, qui reprennent vite la teinte naturelle sous l'effet du soleil. C'est même plus propre, car il n'y a plus ces gros joints en rubson noir.
Je dois dire Merci à Dufour car la concession n'aura rien fait de crainte que Dufour ne rembourse rien.


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 Angles de barre

En tournant la barre à fond sur bâbord et tribord, j'avais remarqué sur l'indicateur de barre électronique une différence d'angles.
Je m'étais rassuré en considérant que c'était sûrement un problème d'étalonnage électronique. 
Cela ne me gênait pas vraiment puisque le service était rendu à savoir : comment est positionné le safran en cas de manoeuvre en marche arrière.
Par contre au carénage, j'ai été surpris de constater que l'électronique ne se trompait pas et cela se confirmait de visu.
Traduisons : une remontée au vent plus performante sur un bord que sur l'autre. Il y a bien 5° d'écart. Je pense qu'un contrôle ou un réglage doit être effectué.

Bien qu'ayant toujours été nul en trigo, en fait cela me donnait des boutons et ne m'intéressait pas, il faut se rappeler que pour un parcours de 6 milles et pour un écart de 5°,  la tangente de 5° = 0,0875  (référence table de trigo pour les amateurs)
Ce qui se traduit par : si un bateau se déplace à une vitesse de croisière de 6 noeuds (6 milles par heure),
il sera déporté de 6*0,0875 =0,525 mille, environ 1km pour faire simple (1 mille = 1852m).
En gros, si vous avancez de 12 km, vous êtes déporté de 1 km. C'est de la théorie bien sur.

Bizarre pour des processus dits "industrialisés", mais est-ce vraiment le cas ?
Comment est fait le montage et le contrôle, cela se voit tout de même.
Moi, simple pinot, je le vois bien au cul du bateau et en manoeuvrant les barres (1/4 de tour environ de différence).
Un peu comme si votre voiture braquait mieux dans un sens que dans l'autre.

Le concessionnaire écrira dans un courrier de juillet 2014 à notre avocat que :

<< Quant au gouvernail, le système de barre est monté sur des drosses; celles-ci seront à régler à nouveau lorsque le bateau aura navigué une saison complète.
D'autre part la différence de 5° n'affecte en rien la bonne marche du bateau; elle est même souhaitable pour contrer au moteur le couple de l'hélice. >> sic
Alors là, cette explication, je ne l'avais jamais entendue. Trop fort le gars. Pourquoi indiquer qu'il corrigera pour ensuite indiquer que c'est "souhaitable".
En tout cas, rien ne sera fait. Le vrai soucis, se pose en marche arrière pour la prise de poste, car vous perdez en manoeuvrabilité sur un bord.



Au centre
Il s'agirait de 7° si l'on en croit les indicateurs ! 
Ce n'est pas anodin sur la marche du bateau quand on veut remonter au vent "au taquet" pour éviter un virement de bord ou passer une bouée. 
 


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 Modification capote de descente

Capote avant modification : 
Il est impossible d'attacher les sangles, et la capote doit être allongée pour couvrir les attaches pour ne pas se prendre les pieds et pour une meilleure protection contre les embruns


Capote après modification
Dommage de ne pas essayer la capote avant que je la reprenne. J'ai superposé l'ancienne pièce de tissu.
 

La capote sur "mesure" devait être enveloppante pour bien se protéger des embruns !
Au salon la tactique du vendeur est de dire qu'il peut faire mieux que l'entreprise NV équipements, avec une main courante en plus et de meilleure qualité. 
Effectivement j'ai eu la main courante, mais pour le reste, vous pouvez le constater vous-même, c'est un montage de cochon réalisé par une concession Dufour. 
Tout cela pour piquer 500 balles à NV Equipements qui fournit ces équipements en première monte et parfaitement installés. Idem pour le bimini.

 
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Bimini et portique pour panneaux solaires

Je ne suis pas pour le portique pour diverses raisons : esthétique, équilibre, prise au vent, etc., mais il semble incontournable pour avoir les panneaux solaires protégés des chocs et exposés au soleil le plus longtemps possible.  De plus, on peut installer des bricoles biens pratiques sur les tubes (antennes, projecteur, feu de poupe, etc). 
Il faut noter que les architectes ne calculent pas la stabilité (redressement) du bateau avec un portique, qui s'amenuise avec ce fardage complémentaire.
Au salon, le vendeur nous a vendu un bimini sur mesure en spécifiant que l'on verra avec son soudeur (qui n'existe pas). Je voulais un bimini large, mais assez court pour permettre la pose d'un portique avec des panneaux solaires au dessus du poste de barre pour ne pas déborder du tableau arrière. Mais le bimini n'a pas été fait sur mesure et le concessionnaire a posé 'en force' son bimini standard qui est trop long.

Les panneaux ne devaient pas déborder du tableau ou très peu pour les raisons suivantes :
- allongement de la longueur hors tout du bateau avec un impact possible sur le prix de la place de port selon le coin. Car de + en + de port relève la longueur hors tout pour établir la facture. 
- Lors de manoeuvres serrée entre bateaux ou le long d'une écluse ou paroi , ils peuvent accrocher les haubans d'autres bateaux , et si le bateau cule sur une paroi d'écluse (souvenir du mer nord), ils seront explosés.
-  pour nettoyer les panneaux, la position risque de ne pas être confortable et sécu.

Le fil est à la verticale du bimini, et sur le plancher, un panneau solaire version "bois" de 110x540, qui ne doit pas déborder du tableau ou très peu. Ici, il est évident que le portique devrait être à la place du bimini. Le tableau basculant est ouvert et coïncide avec le panneau bois par hasard.


Ci-dessous, le panneau est placé 10 cm en retrait de l'aplomb du bimini matérialisé par le fil vertical.  Bien sur, il faut ajouter dessous le portique. On constate que le débord du panneau est trop important et augmente la longueur hors tout du bateau. En tout cas c'est mon avis.
 

 
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Electronique

Comme il n'y a pas de place pour fixer l'électronique, j'ai sacrifié des portes d'équipets sur tribord.
J'avais demandé qu'un coffre soit fabriqué, mais le menuisier de la concession, évoqué au salon par le commercial n'existe pas non plus (rappelez-vous le soudeur !).

Impossible d'encastrer quoi que ce soit dans le vaigrage, il n'y a pas assez d'espace, 1 ou 2 cm avant la coque, donc attention à l'utilisation de la perceuse. Le vaigrage fait tout au plus 6-7 mm d'épaisseur.
Les aménagements sont constitués de blocs (bloc cuisine etc.) qui viennent assemblés et sont collés-fixés à la coque. C'est un standard dans la plupart des grands chantiers.

Cette disposition de l'électronique oblige à garder le bras en l'air, et cela devient pénible lorsque vous faites du paramétrage ou des essais. Mais il y a la possibilité d'utiliser une tablette avec Raycontrol qui reprend toutes les fonctionnalités du traceur ... un cadeau en perspective !
Il eut été facile de faire un coffrage discret et esthétique pour fixer les instruments avec un panneau amovible, comme Dufour sait en principe le faire.
Pourquoi un tel changement de cap, on est toujours dans un bateau. Economies , économies !

La lampe en dessous est placée trop près du vaigrage, donc impossible de l'orienter dans tous les sens. Je l'ai déplacé de quelques centimètres. De l'autre coté du carré, il n'y a pas de petite lampe et le coin est un peu sombre à mon goût.




Comme je l'indiquais, j'ai sacrifié des équipets dont un, qui a une façade amovible avec des clips. J'ai voulu ajouter un gestionnaire de batteries.

Le résultat pour situer les choses :
A gauche, le gestionnaire de batteries Victron que j'ai installé, et la VHF + Navtex installés par la concession. 
Le Navtex est controversé par certains, mais je l'avais déjà, et il constitue malgré tout, une autre source météo et alarme.



Le gag : pour installer le gestionnaire de batteries, je n'arrivais pas à déclipser la façade en soulevant légèrement sur 2 cm. 
Sur bâbord, il y a le même équipet que voici pour être clair. Et l'opération se fait sans problème.
Equipet et façade avec les clips respectifs.


 J'ai forcé aux limites du raisonnable pour soulever la porte, me disant que quelque chose coinçait. 

La VHF était-elle fixée trop haut ? Puis en y regardant de très près, il y avait une vis qui bougeait dans l'équipet voisin et cela m'intriguait. En effet, j'avais ouvert l'équipet pour avoir un meilleur appui pour soulever la façade, c'est dire que je forçais.
J'ai fini par la dévisser sans conviction (au moins 5-7 cm de long !) , ne pouvant pas imaginer un lien avec mon problème.
Oh que si. Miracle la façade bouge de plus en plus ! Et j'ai pu retirer la façade. 
Après la joie, la déception de voir le boulot qui a été fait !  

Pour faire court, voici le résultat ci-dessous.  Que s'est-il passé ? une erreur de prises de cotes. Bref.
La cloison a été découpée sur la hauteur et les clips enlevés (restent quelques traces). On distingue la vis qui vient depuis l'équipet voisin, pour se visser sur un bloc de 2 épaisseurs de contreplaqué, lui-même vissé sur la façade amovible ! Les bras m'en tombent.

Du détail ? Mais on est sur un bateau neuf, livré par une concession Dufour, donc par des pros, dont c'est le métier au quotidien depuis des années. Je considère que ce n'est pas acceptable de laisser en l'état.    

Que dire ? A peine croyable, j'en reste encore pantois en regardant de nouveau les photos pour le blog. 
Moi-même, je n'aurais pas osé faire un truc pareil. 
Après les gars se plaindront si vous suivez leur boulot d'un peu trop près. 
Mais dès-que vous tournez le dos, vous jouez la confiance, alors vous êtes farci.
Il est indispensable que la concession remette en état l'équipet avec réinstallation des équipements. Ce ne sera jamais fait.
Vous avez vu les vis de la VHF ? c'est pas beau pour des professionnels.  

Pourquoi ai-je voulu installer le gestionnaire à cet endroit ? Quelle idée saugrenue. Si je l'avais mis ailleurs, je n'aurais peut-être jamais vu ce problème et j'aurais mieux dormi.



vue de face


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Voltmètre

Donc ayant installé un gestionnaire de batteries, quelle est la première chose que je fais ? 
Je compare l'affichage du voltmètre du bateau et celui du Victron, sur la batterie moteur et celles de service.

Voltmètre bateau : "à fond" , lire chiffres sur la couronne extérieure, car la jauge à eau est sur la couronne intérieure.
Au-dessus de 15 volts, les deux.
(clic pour agrandir) 


Jauge Victron



Pourquoi ai-je acheté un gestionnaire de batteries ? Uniquement pour la fonction ampèremètre instantanée de ce qui est consommé ou chargé sur les batteries de service.
Cela m'a permis de faire un premier bilan et me rendre compte de la consommation d'une ampoule classique, d'une led, du GPS E95, du frigo, des feux de navigation etc. Le tout consigné dans un document Excel. Le lire dans une revue nautique, on veut bien y croire, mais le constater de visu sur son bateau, c'est mieux. Je deviens comme St Thomas.

Certains disent que l'alternateur 110A ne charge pas ou si peu. Que c'est de la quincaille.
Eh bien, j'ai été rassuré. L'alternateur charge bien, même au ralenti. Peut-être qu'il faut un peu plus d'expérience pour faire un retour valable, mais à ce jour, cela me paraît OK.
Je n'ai pas pris le temps (ni eu l'envie !) de voir de plus près toutes les valeurs proposées par Victron. En général, plus on veut de détails, moins c'est cohérent et plus le mal de crâne s'aggrave, surtout si l'on va sur internet.

Pour l'instant, les bons indicateurs resteront ceux du Victron avec les fonctions de base : voltmètre (tension sur bat. servitude et moteur) et ampèremètre électronique. Au pire le mulitmètre du bord fera l'affaire pour valider la mesure.
Pour info, le gestionnaire Victron 602S analyse l'ampérage d'un seul  parc de batteries (composé d'une ou plusieurs batteries) et le voltage de deux parcs (servitude et moteur) (2 fils rouges).
Remarque : le shunt est sur le négatif.
Sur le cadran, vous sélectionnez le paramètre à visualiser (exemple de l'ampèremètre). La valeur en temps réel reste affichée en permanence et permet de voir ce que vous consommez ou chargez ou plutôt le solde  : charge - consommation = valeur affichée. Dommage de ne pas voir les deux valeurs tout de même.
Cela me va très bien. Du coup je ne peux m'empêcher de le regarder au passage ! Apparemment, on peut acheter une interface pour afficher les données et l'historique sur un PC.

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La jauge à gas oil

... qui ne marche pas ! eh oui  c'est un vrai Dufour  😅


>> anecdote :">un propriétaire de Dufour460 neuf,  est venu me voir pas très content, en me disant que sa jauge à gas-oil ne marchait pas et qu'il rencontrait des difficultés auprès du même concessionnaire pour obtenir réparation.
Quand il a su que la mienne ne marchait pas, il m'a demandé, avec une lueur d'espoir dans ses yeux, comment j'avais réglé le problème. Je lui ai répondu avec un grand sourire : Eh bien chez Dufour, parfois, on navigue sans jauge ... on compte les heures moteur. Eh oui, Dufour ne fera rien sur notre bateau malgré ses promesses.
J'espère que ce monsieur a obtenu gain de cause. Hasard ou pas, je viens de voir que son bateau est déjà en vente !
Quand à moi, je vais devoir passer à la caisse de nouveau.

Avec Dufour , vous êtes assuré d'un SAV de grande classe et des bateaux de grandes qualités !
Donc si vous achetez une occasion ou du neuf, méfiez-vous de la jauge indiquant le plein.
Assurez-vous que la jauge fonctionne vraiment et qu'elle n'est pas au maximum alors que le réservoir est à moitié vide !
Pour gagner du temps, faites le vous-même :  à la livraison vérifier le niveau et ensuite vérifier après le premier plein. Je ne l'avais pas fait, n'imaginant pas ce genre de problème. Par contre, le vendeur qui avait vu le problème n'avait rien dit. Eh oui.

Eté 2018 : Vous n'allez pas me croire.
Cet été, en cours de navigation cotière, voulant remplacer ma jauge à GO, j'ai fait intervenir un pro à Gruissan. Il a constaté que la jauge a été montée avec le flotteur bloqué sur la cloison du réservoir ! Et impossible de la monter dans l'autre sens, car les trous de fixation ne sont pas symétriques. Une ou 2 vis sur les 5 ne rentrent pas.
En conclusion : la jauge fonctionne car le mouvement manuel du bras fait bouger l'aiguille du cadran. Le problème est du au mauvais montage par le chantier Dufour !
Le pro de Gruissan a préféré ne pas forcer avec les vis dans le réservoir plastique, car je n'étais qu'en escale, et sans possibilité de suivre le problème, donc je reste sans jauge.

Le dufour 460 évoqué précédemment, et d'autres dufour ont peut-être le même problème. ?

Eté 2019 : Voyant que cela ne fonctionnait toujours pas correctement, de nouveau, appel à un pro qui a raccourci la tige du flotteur de 10 cm d'un coup de disqueuse, cela pour éviter que le flotteur ne rencontre un obstacle ...  Comme on dit : Verra qui vivra ... avec Dufour

Eté 2020 : nouveau coup de disqueuse sur la tige. (soit au total une quinzaine de centimètres environ pour les 2 opérations). 
Enfin, la jauge prend vie et semble proche de la réalité. 
Ouah ... quelle libération dans la tête. 
Donc ne soyez pas "coincé" comme je l'ai été, ne pas hésiter à le faire vous-même si vous avez un problème de ce type. C'est tellement bête. Couper progressivement car il ne faudrait pas à l'inverse que le tige soit trop courte ! Mais au prix de la jauge, rien de grave, quitte à la remplacer directement  par une jauge électronique sans flotteur avec la tige droite, vous voyez ce que je veux dire !   😉

Malgré tout, je continue mon suivi : nb heures moteur/ nb litres à chaque plein. 



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 Boitier électronique du pilote automatique

Le boitier du pilote a été installé dans le coqueron arrière vers le centre du bateau. L'accès est dès plus simple !
Vous ouvrez la trappe au fond à gauche. Vous avez une idée de la taille de l'ouverture. Perplexe ?


Un gros plan : cela vous rassure ? Il ne vous reste plus qu'à vous enfiler (à essayer) à droite pour approcher le boitier. Passez les bras d'abord et le reste. On dit toujours que si la tête passe, le reste aussi. Ah, c'est pour les chats !
Attention, vous avez le fond du coffre AR extérieur en blanc à droite qui gêne quelque peu.
Mettez un vieux drap dans le fond pour éviter la poussière et les pics de polyester.
 

Il est pas beau le pilot Raymarine ci-dessous.

Situation : Imaginez, vous voulez intervenir pour ouvrir le boitier car le pilote ne marche plus. Vous voulez vérifier qu'une cosse ne s'est pas dessoudée ou dévissée. Ah, vous êtes en mer  à plat ventre sous les coffres. Quelle idée. En plus le polyester pique, et le mal de mer arrive ... Dommage pour vous, essayer de vous extraire au plus vite.

Honnêtement, mettre un boitier si important à cet endroit, c'est pas sérieux. Pas d'aération, humidité et disons-le : pas accessible dans des conditions normales, même au port. 

Votre installation est identique ? Cependant j'étais sur place pour m'assurer de l'emplacement des "cadrans".
Si vous demandez pourquoi le boitier est là, on vous rétorque par la question : pourquoi voulez-vous intervenir sur le boitier ?  et "niet" pour changer l'emplacement du boitier, même en payant à nouveau. C'est pas mignon le service client.  

J'aurais préféré avoir le boitier dans la cabine, même visible. Un jour de courage, on peut toujours faire un petit coffrage, ou simplement installer une goulotte pour cacher les fils. Ce n'est pas si laid. En plus il y a les petits placards entre les cabines arrières à exploiter.

On ne vous dit rien, on ne vous laisse pas le choix. C'est fort tout de même, alors que cela ne coûte rien de demander au client ce qu'il souhaite. En plus, c'était beaucoup plus simple à installer donc un gain de temps et ... d'argent pour eux.







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Tube de jaumière et secteur de barre 

Tant que l'on est coté du coqueron, les accès au secteur de barre et au tube de jaumière se font par 3 cotés. Pratique ? pas pratique. A vous de juger. 

Au fond de la cabine bâbord, vous devrez dévisser le boitier en bois pour accéder à cette partie. On voit la cloison au premier plan avec la découpe à gauche, de la trappe d'accès au boitier 220V. 
Pour ceux qui ne connaissent pas, le truc noir devant avec un fil et la tige, c'est l'indicateur de barre raymarine couplé au secteur de barre.
Le haut du tube de jaumière (cylindre blanc avec les écrous) ressort sur le pont, au pied de la table de cockpit pour l'utilisation de la barre de secours. 

  

 mieux éclairé 
 

ou par devant, ci-dessous, depuis l'intérieur du placard 220V.
Il faudra déclipser la planche que l'on voit devant le secteur de barre, à gauche. 
Attention soulever bien fort,  car il y a 2 clips en plastique noir emboités avec force (dont 1 est visible).

Pour commencer, il faut retirer la trappe d'accès au 220V, retirer une planche horizontale sous le compteur 220V, puis s'insérer tant bien que mal, pour lever et déclipser la planche à droite.


  
 Pour voir cela. l'espace est exigu.



Vu plongeante avec un clip de la planche toujours en place.



Ci-dessous, photo depuis ...  ou dans le coqueron arrière. Déjà, il faut pouvoir s'insérer dans le coqueron arrière à plat ventre ou mieux sur le dos,  via la trappe au fond de la cabine .
Le tissu (vieux drap) en bas au premier plan, me protège des aspérités du tissu de verre des fonds.

Moi qui croyais que le bateau était un génie de l'ergonomie selon leurs pubs, et bien, il faut le voir pour le croire. 



Bien sur , mes commentaires vinaigrés !

Amusons nous un peu, soyons fous  :

Il me semblait que les anciens dufour avaient un accès aisé au secteur de barre,  etc. 

Quelle société fait le désign-conception de l'intérieur ? 
Après bien sur, il y a le cahier des charges du chantier à respecter, et c'est là que tout part de travers.

Ici, on remarquera le système d'emboitement des menuiseries du bateau. 
Entre ce système et la colle à outrance pour tenir les aménagements au lieu de les stratifier, le bateau grince en navigation surtout au près, normal me direz-vous.

On dit que les bateaux s'améliorent, moi je veux bien y croire.  Comme diraient certains, pourquoi se prendre la tête avec ce détail. 
Mais en mer pour l'accès en cas de choc sur le safran  ? 
Bof, ça n'arrive jamais. Même pas grave. Y'a le bib.
     
Lorsque vous devrez, ou ferez intervenir une entreprise, préparer le terrain et la CB version Gold, Premium ou  ++. 😁 


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WINCH bâbord et son martyr non livré.

Les écoutes frottent sur l'hiloire bâbord. Au salon il y avait un martyr de protection.
J'ai demandé en vain un martyr à la concession. On vous dit oui, puis rien. Puis on vous demande d'un air sceptique, un peu méprisant, de prouver si possible par une photo faite au salon ( quand-même il est gonflé le vendeur). Photo que j'avais, mais ils ne feront rien. 
Donc j'ai acheté le martyr de 30 cm et je l'ai posé moi-même sur l'angle. Pas facile à faire quand on est pas habitué. Encore du "SAV self-made" à ma charge.





La concession me fournira en mai 2014 (eh oui, 1 an plus tard), deux martyrs de 20 cm de récupération. Il n'y a pas de petites économies n'est-ce pas. Il déshabille Pierre pour habiller Paul.

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Fixations filières sur balcons arrières

Soudure de l'attache supérieure de la filière à l'envers . La filière supérieure n'est pas alignée sur le haut du balcon, est-ce normal ? Cela fait bizarre de voir la filière descendre. 
Du jamais vu pour ma part, d'autant que normalement la hauteur règlementaire doit être de 60 cm de mémoire.
Balcons avants : pas de problème.
Donc je les ai fait ressouder à l'endroit, à mes frais bien sur. 


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Rideau carré - bouton pression

Après 4 ou 5 utilisations du rideau - la vis est arrachée - cependant j'ai été délicat à chaque fois pressentant ce problème. Ca n'a pas loupé. Comment vont-ils réparer cela ?

Encore une chose à demander à la concession, tout cela pour un problème de qualité ou de conception.
Encore un point à ajouter. C'est vraiment pénible pour un bateau neuf.
Le problème a été traité sans laisser de traces, mais du coup je ne l'attache plus.
Pour la concession, je concède que ce n'est pas marrant, mais ils sont payés pour. 

Cette saison 2017, malgré les précautions, un autre bouton est resté accroché au rideau, donc nouveau trou ! Galère.



Capots des prises électriques 220V

Les capots sont fragiles avec un mini système de ressort, c'est la deuxième prise qui pose problème. Donc le capot reste ouvert. 
La première prise était celle derrière l'évier de cuisine, fixée à plat,  donc non protégée de l'eau.
Je trouve aberrant qu'une prise 220V soit posée à plat derrière un robinet.
Electrocution ou pas, à tester avec le différentiel. Le tout est de faire confiannnce !




ci-dessous, un autre capot restant ouvert dans la cabine AR tribord. 
Eté 2020, ne trouvant pas de prises identiques, j'ai fini par démonter un capot et j'ai réussi à repositionner le mini ressort avec difficulté, car il faut retirer l'axe, puis le tourner d'1 tour environ et le reclipser. (trop compliqué à expliquer clairement) Pas facile, mais j'ai pu réparer les autres capots.
 
Ouahhh que du bonheur sur mon dufour.



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Interrupteurs des petites lampes

Les interrupteurs des lampes à led (cabine avant et meuble au dessus du lavabo) sont très fins, très fragiles > faux contacts dans la douche.

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Coussins et velcros

Le bateau est à peine utilisé et déjà ces problèmes. Que dire de plus. les images parlent d'elles-mêmes.  
L'utilisation des velcros est pratique, mais je trouve que les inconvénients sont trop importants. Comme les coutures et les tissus sont fragiles et de piètres qualités, après quelques utilisations, on arrive parfois au résultat ci-dessous. Comme disait quelqu'un dans un forum : c'est vraiment du "cheap".
Mais pour gagner un marché, l'entreprise sous traitante doit tellement tirer les prix vers le bas que le résultat est là. 

autre coussin

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Aération du bateau

Est-ce un défaut de conception ? Je pense utile de l'évoquer, car dans un bateau l'aération est importante.

- Pas d'aérateurs permanents (type champignon ou autre) dans les cabines AV et AR, et la douche 
- dans le carré 2 petits aérateurs au plafond, mais à l'abri du vent, car sous le double pont extérieur.
- pas de louves d'aération intégrées dans les équipets /placards/penderies.
J'ai du faire des trous à la scie cloche dans les placards (2 par placard haut et bas) et poser des grilles noires en plastique. Dommage.




- aération dans la descente : présence d'un jour de 1,5 cm environ entre le haut des portes et le capot coulissant. Vous pourrez être gêné en cas de vent, de pluie importante. Attention au jet d'eau si vous lavez le bateau.
Cet espace facilite l'effraction et par les temps qui courent ... Pourquoi ne pas avoir augmenter la hauteur des portes, ou remonter les portes tout simplement. Les portes ont été changées.

Je trouve dommage que l'aération n'ait pas été traitée sérieusement.


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Batteries

Au départ je voulais des batteries gel, mais impossible de les avoir auprès du constructeur, et le concessionnaire m'aura fait croire qu'il me ferait une proposition, mais comme d'habitude c'était du baratin. 
Ayant une batterie de démarrage et 2 de service (2x100A), je voulais ajouter deux batteries de service de 100A pour avoir 400A en ligne à cause du pilote et du reste. Cela me permettait de disposer de 200A sur 24h,  sachant qu'il ne faut pas décharger les batteries acide à plus de 50%. 

Seulement j'ai découvert que les batteries de marque Exide Premium 105 A étaient des batteries pour voiture, alors que Exide produit des batteries marines de toutes sortes. Vous l'aurez compris je n'ai rien contre Exide bien sur.
Donc, soit j'ajoute une ou deux batteries de même type,  soit je jette les 3 batteries à 210€ pièce, vu sur internet au moins cher. 
Essayez de trouver des batteries Exide, pas évident. Chez un motoriste sur le port, il me la propose à 300€, le prix du gel ! 

Pourquoi ne pas mettre des batteries marines AGM tout de suite, l'écart de prix n'est si important.

Dans les descriptifs techniques des bateaux, il n'y a plus, ou rarement des références à des marques. C'est plus pratique pour eux.


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Moteur

J'allais oublié ... coté moteur et refroidissement

1 - Resserrer toutes les durites. La grosse durite de refroidissement d'eau de mer avant la pompe tenait à peine.
Je m'en suis aperçu  en voulant brancher une durite d'alimentation eau douce pour rincer le moteur. La durite se tournait à la main.

2 - J'espérais pouvoir afficher les infos moteur sur le GPS, mais d'après la concession Volvo, il semble que le moteur volvo de la génération D2 avec instruments EVC ne puisse le faire, même avec l'achat du  boitier de conversion NMEA2000. Je verrais au salon nautique, car c'est écrit sur la doc du constructeur, c'était une nouveauté - à suivre -> mais Volvo n'était pas présent au salon de Paris 2013 et depuis plus du tout.

3 - Il n'y a pas de vase à expansion, c'est une option à 400€ chez Volvo, ça fait chère le bocal posé (je crois). Je ne suis pas radin, mais quand même ! C'est tout de même un élément de sécurité visuel qui devrait être obligatoire.
Du coup, vous êtes obligé d'ouvrir le bouchon et de mettre le doigt pour sentir s'il y a du liquide.  Trop fort les économies, ou trop chaud si vous êtes distrait ... Est-ce vraiment sérieux ?
Surtout qu'en principe, on peut ouvrir le bouchon et se faire éclabousser d'eau bouillante si l'on n'attend pas assez. C'est vraiment dangereux.

4 - circulation d'air dans le compartiment moteur :

La prise d'air extérieure est une petite grille plastique abritée ou coincée sur le coté du tableau arrière basculant, en position relevé. Tribord :aspiration, Bâbord : évacuation forcée par un extracteur électrique.
Les diamètres des grilles me semblent trop petits par rapport aux diamètres des gaines surtout à la prise d'air. En tout cas, un moyen simple de vérifier l'installation, serait de prendre la température dans la cale moteur en régime de croisière l'été. Se rappeler que plus il fait chaud, moins le rendement du moteur est bon. Malheureusement je n'ai plus les recommandations constructeurs, de mémoire il s'agirait de 50°C environ (cela ne me paraît pas beaucoup). Au  delà, le rendement moteur baisserait de 30%, avec pour conséquences : le moteur vieillit mal ainsi que tout ce qui est dans le compartiment moteur (durites, alternateur, câblage et connecteurs électriques ... ).
J'écris cela et j'écris rien, car je ne suis pas un spécialiste. Parfois l'été, en navigation au moteur, j'ouvre les accès au compartiment moteur, est-ce bien ?  je me demande si cela ne réduit pas l'efficacité de l'extracteur électrique et par conséquent de l'aspiration "naturelle" dans l'autre tube.

5/ - Le levier de vitesse extérieur n'est pas génial. Se mettre à la position neutre n'est pas évident. Pas de déclic franc, et je le trouve dur à manipuler, mais cela doit se régler.
La position courbée pour manoeuvrer est très inconfortable. Si vous êtes assis sur le coté, une main sur la barre, l'autre main entre les jambes pour tenir le levier, et la tête tourner vers l'avant ou l'arrière, pas facile ... à mon goût euh ... mon pauvre cou.

sur le site Dufour on trouve :

<< Le Grand’Large 410 a réussi avec grande distinction le pari fou de bichonner le barreur tout en ajoutant au confort de l’équipage. Poste de pilotage repensé pour des manœuvres facilitées.>>

Le gars qui a écrit cela, à mon avis il n'est jamais monté sur le bateau ou alors il avait fumé du lichen. 
En bonus, vous avez le pataras dans le dos, donc pour le confort du barreur, on fait mieux. 

Pourquoi ne pas avoir mis le levier au niveau de la barre sur le coté de la console. Au moins, on manoeuvre  debout et on maîtrise mieux l'espace autour du bateau.
Avant sur le SO 36.2, j'avais une barre à roue centrale : un vrai régale en marche arrière, debout, le levier de vitesse dans la main.

Après 2 sorties, le moteur est resté en marche avant. Heureusement, nous venions de terminer la manoeuvre. Intervention rapide du concessionnaire Volvo AMT, sur la tige de commande de l'inverseur en retirant une petite pièce considérée comme inutile !

6 - jauge à carburant :  Elle est à l'intérieur du bateau avec la jauge à eau et la tension du bord. Le tout sur le même cadran. J'étais habitué à avoir la jauge à l'extérieur, pratique pour faire le plein en solo. Jauge à carburant qui ne fonctionne pas. Réparation ou changement à prévoir malgré que Dufour m'ait laissé croire à une intervention ... un mensonge de plus, voir la rubrique 'bilans'.

7 - le filtre à eau de mer : il est situé derrière le moteur et il est difficile d'accès. Donc pas question de défaire une durite pour rincer à l'eau douce, ou effectuer une autre opération. Si vous voulez nettoyer le bocal, de l'eau salée sera projetée sur le moteur, et quelques mois plus tard ... coucou, bonjour la rouille : donc bien protéger le secteur avant intervention.

8 - pas d'ampèremètre au tableau, d'indicateur de température d'eau ou d'huile moteur : regrettable tout de même. Une alarme sonore c'est bien, mais n'est-il pas trop tard ?

9 - emplacement du panneau stop/start moteur :
Cela fait au moins 4 fois que j'éteins le moteur accidentellement en appuyant avec la jambe ou le genou sur le bouton "stop" et parfois en pleine manoeuvre !!!



En plus, pour redémarrer le moteur, il a fallu s'y reprendre à plusieurs reprises ... un grand moment de solitude.
Un cache aurait été le bienvenu. Pourquoi ne pas avoir  placé le panneau sous la barre à roue à coté du compte tour  ?

En plus, comme il n'y a pas plus de clé de démarrage moteur, n'importe qui peut démarrer le moteur de l'extérieur et partir avec votre bateau . Pas besoin de forcer le panneau de descente dans le port.
Je pense que le chantier aurait pu mettre le boitier de démarrage à l'intérieur du bateau dans la descente.
Donc, lorsque vous êtes au mouillage ou ailleurs, pensez au coupe batterie de démarrage.

En conclusion, je pense pouvoir dire que le tableau électrique avec les indicateurs eau/GO et tension n'est pas du tout à la hauteur du prix du bateau sans compter l'utilisation de connecteurs Wago à 5 broches ... C'est simplement honteux.

10/   belle surprise, été 2020 : impossible d'arrêter le moteur depuis le panneau de commandes extérieur avec le bouton "stop". Je suis obligé de couper avec l'étouffoir du moteur. Je constate qu'il y a des traces d'huile sous le moteur.
Intervention d'un mécanicien pour rechercher la panne. Soudain, il m'interpelle en me disant que j'avais laissé un outil sur le moteur : une sorte de poinçon ou de chasse goupille comme ci-dessous.



Bien sur je ne connais pas cet outil et je reste perplexe. Qui a pu oublier cela ?
Quelques minutes plus tard, il m'indique que cette pièce vient de l'électrovanne d'arrêt moteur !
Ci-dessous, l'électrovanne est cachée à droite entre le filtre et la jauge à huile (bouchon jaune) :




ci-dessous, normalement, le trou noir est obturé par un bouchon ! 😅



Du jamais vu pour le mécano, l'électrovanne de 'stop moteur' a perforé le bouchon en alu ou en fer !

Coût intervention : 485€ TTC dont 240€ pour l'électrovanne et le reste étant un forfait main d'oeuvre  incluant une nouvelle intervention sur la jauge à gas-oil dont la tige a été raccourcie de 10 cm environ d'un coup de meuleuse.

Sourions un peu : Cet incident s'est déclaré lorsque j'ai voulu éteindre le moteur lors de la traversée retour  Alcudia (Baléares) -> San Feliu de Guixols (port de la côte espagnole - 120 miles environ). Impossible d'éteindre le moteur avec le bouton "stop" pour naviguer sous voiles.
Je pouvais éteindre le moteur avec l'étouffoir du moteur et ou couper l'arrivée de gas-oil, mais après ? Questions  : si j'ai besoin du moteur durant la traversée, ou comment se fera l'arrivée à San Feliu si le moteur ne redémarre pas et que la météo fait des siennes : j'appelle les secours espagnols ?  Le bazar est garanti avec en plus le problème de la langue et les complications qui vont suivre (remorquage, facturation, assurance, etc.).

Ayant assez de gas-oil, j'ai donc fait le retour au moteur et ... sous voiles. Une fois à quai à San Feliu, j'ai testé l'arrêt avec l'étouffoir et la relance avec le bouton "start" à plusieurs reprises : tests concluants. Etant sur le chemin du retour, cela me permettait sans prendre de gros risques,  de poursuivre sur Rosas, puis vers port Camargue en une traite, pour effectuer la réparation.
Pour situer les choses le moteur a tourné 23h en continu et il a 209 heures. Je trouve que pour un Volvo de 55CV  quasi neuf, la fiabilité n'est pas au rendez-vous, ou c'est un manque chance 😂.

Une solution pour parer au bruit du moteur : les boules Quiès. Eh oui, 23 heures de moteur ... à 6/7N c'est long, on finit par avoir la tête au carré à l'intérieur. Cependant il faut pouvoir dormir quelques séquences de 30 mn sereinement.

Ils m'ont bien rendu service ces boules Quies. Par ailleurs quand il y a un peu trop de vent, cela protège les tympans et je fatigue moins. A chacun ses trucs ... Il y a aussi le casque antibruit pour celui qui ne supporte pas les bouchons dans les oreilles.  

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Siphon anti-retour ou vanne anti-siphon 

Une fois le moteur démarré, vérifier que de l'eau de mer ne s'écoule pas dans le bateau par la durite qui part à droite dans la cale ! Incident constaté au bout de 11h moteur. J'ai eu de la chance de m'en rendre compte avant d'aller au carénage.
L'urgence de la situation a permis que le changement soit fait par la concession Volvo, par un nouveau système sans durite, sinon il fallait attendre la commande via le SAV Dufour et reprendre le même système. Cette pièce n'est pas sous garantie Volvo mais Dufour.
Sur ce coup, la concession a autorisée Volvo a intervenir mais bon ... j'ai forcé la main aussi.
Bon à savoir :Volvo garantit le moteur mais pas les périphériques qui sont achetés et montés par Dufour.

On se rappellera qu'en cas de fuite dans ce secteur,  l'eau  arrive sous la cave à vin pour commencer .
 On se demande pourquoi l'eau s'écoule dans la cale et pas à l'extérieur via une durite dans les coffres arrières. Franchement j'ai du mal à comprendre la logique, à part risquer de couler le bateau et l'équipage !

Rôle de cette vanne : <<Pour les navires avec une installation de moteur au niveau ou en dessous de la ligne de flottaison, une vanne à dépression doit être installée. La vanne empêche le siphonnage par la prise d'eau de mer provoquant l'entrée d'eau dans le moteur.>>

avant :



après :
   Le nouveau système sans la durite - Espérons que ce soit plus fiable.


 >><<


Pour le fun 😛, l'ergonomie vue par les ingénieurs ou aménageurs Dufour : Une belle ouverture, mais sur quoi ? Le boitier MDI est à gauche derrière la cloison 


 

Plus bas j'ai constaté que la gaine d'un gros câble appuyée sur le moteur avait une marque de partiellement fondu !  Donc vérifier l'état de vos câbles électriques et attacher les, cela vous épargnera quelques pannes.




<< Durite d'arrivée d'eau de mer partiellement fondue >>

Vu en septembre 2020 , la durite d'arrivée d'eau de mer , brulée partiellement par un boulon du moteur  : 


Le tuyau est collé au bas du moteur sur ce bouchon : à priori rien d'anormal, sauf que le boulon présente une légère trace de corrosion, donc je le décolle du moteur et en le retournant ,


on voit ceci : le boulon est légèrement rouillé - la spirale en fer du tuyau n'est plus protégé car le plastique a fondu et elle rouille discrètement et laisse apparaître un petit trou par lequel l'eau salée sort à micros gouttes !

Que dire de plus,  vous ne trouvez pas cela honteux en termes de qualité d'installation et de sécurité de l'équipage ? Donc si vous constatez une petite trace d'humidité inexpliquée, malgré que vos colliers sur les durites aient été vérifiées à plusieurs reprises, pensez à cela. 



On ne sait plus quoi dire face à autant d'insouciance ou d'incompétence.  


Cales-pieds dans le cockpit

Les cales pieds  ne m'ont pas convaincus et ne sont pas réglables. Ils constituent plutôt un facteur de risque de chute une fois ouvert  et un problème d'entretien supplémentaire car l'eau s'écoule en dessous du plancher sur vos affaires. Le concepteur aurait pu prévoir une moulure  pour que l'eau s'évacue en surface vers le bord du plancher. Donc le cale pied est plutôt un nid à saleté et pourrait-être supprimé.

Noter également le défaut d'alignement des lattes de fond de cockpit avec celles des coffres. Dommage la finition, car ici c'est gratuit, il suffisait de décaler un peu. De plus certains bateaux n'ont pas ce problème, à croire qu'il n'y a pas de règle de production et que cela dépend de l'humeur du gars qui bosse.

 >><<

Tableau arrière basculant et coffres

Tableau arrière : vaste sujet ...

- pas facile à manoeuvrer ce grand tableau avec le petit bout bleu à gauche. L'angle est trop fermé, le tableau est lourd, et vous êtes debout en surplomb. Donc une main pour tirer,  l'autre pour aider, et les jambes pour ne pas partir à l'eau. Attention au dos.
Fallait y penser à faire un truc pareil, ah ...  pour sur, c'est novateur !

Vous pouvez faire installer des vérins électriques pour environ 3000€, donc pour l'instant, je tire sur le bout !

- J'avais mal arrimé le tableau à priori, et quand il s'ouvre brutalement en mer, on se demande ce qui se passe. Gros, gros bruit. La fixation résisterait-elle à plusieurs coups de ce type.
En fait, l'utilisation d'une fermeture de coffre avec un "bouton ressort" que vous avez surement à bord,  a été détournée. Ce bouton ne semble pas bien tenir avec le poids du tableau et la platine trouée est légèrement en diagonal. Le bout de retenu n'assure pas vraiment. Prudence de ce coté. 

Et puis dans le coqueron voici la fixation du tableau basculant, il y a le même boulon de l'autre coté bien sur. Cela laisse tout de même pensif quand on sait que le tableau ne repose sur rien, il est suspendu.
Est-ce un axe traversant tout le tableau ou juste 2 petits axes d'inox noyé dans de la résine/sandwich ?

Le tableau pèse lourd, et si vous êtes à 2, 3 sur la plateforme à vous amuser, à plonger comme dans la brochure, je ne donne pas cher de la résistance des joints dans le temps. D'autant que j'avais déjà noté un suintement.
Mais il se peut que je m'interroge pour rien.

Vu sous différents angles.







- le tableau abaissé est haut sur l'eau, l'annexe passe dessous. Au final, coté pratique, je préférais l'ancien système de  marches dans la jupe.
De plus, si on tombe à l'eau, on a une chance de pouvoir remonter.

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Remonter à bord , quelle idée saugrenue !

Mettez-vous à la place du gars dans l'eau. Vous n'avez rien pour vous agripper, et vous devez sortir l'échelle de secours par mauvais temps, bien sur, avec la poupe qui monte et qui descend ... Ne parlons pas du cas ou vous êtes avec le ciré, les bottes pleines d'eau, le gilet déclenché et donc gonflé, etc. Ce serait un improbable hasard à bord d'un bateau.

Le concepteur aurait pu prévoir un mécanisme pour déverrouiller le tableau par le bas, ou avec un bout.
Et même si c'était le cas, le pauvre bougre devra essayer d'attraper le bord du tableau, défaire le velcro qui retient l'échelle, puis, la faire coulisser, la mettre à la verticale et enfin monter. Mais plus j'explique les étapes, plus je me dis que l'affaire est mal engagée, surtout si le tableau déployé, tape dans l'eau et se replie à chaque vague. Bon, j'arrête la séquence.

Cela me rappelle quelques drames de plaisancier qui n'avaient pas pu remonter à bord et étaient morts noyés et dont les corps flottaient à proximité. Drames évoqués dans la presse nautique, dans les années 70 je crois, qui indirectement avaient conduit, me semble-t-il, les architectes, après quelques tâtonnements, à nous proposer des marches dans les jupes dans les années 80.
C'était une vrai évolution pour ne pas dire révolution. Les bateaux grandissaient de 30 à 50 cm pour intégrer une jupe et les marches. Certains bateaux étaient équipés d'une ou deux poignées pour se hisser.
Les architectes abandonnent ce système aujourd'hui, mais pourquoi ? Comment est-ce possible alors que tout le monde s'en félicitait. On pouvait monter/descendre par l'arrière , se baigner sans risques, faire une petite vaisselle, vider un poisson etc.

Tout cela pour en arriver au tableau basculant et à la nouvelle échelle de secours : un bout de ficelle logé dans un tube pvc. Oui oui, vous ne rêvez pas. Les architectes arrivent à faire n'importe quoi, sous la pression du marketing des chantiers qui veulent innover à tout prix, je dis bien à tout prix pour réduire les coûts, quitte à reléguer aux oubliettes la sécurité à bord. 

Echelle de secours 

Faut-il rire ou pleurer ? Pour ceux qui ne connaissent pas le bateau, l'échelle de secours est dans un tube, encastrée en bas à droite sur la photo (le bouchon rond) . La fixation du tube vue de l'intérieur laisse songeur : 3 vis sur le coqueron.

Mettez-vous simplement dans la situation de vouloir remonter à bord  par beau temps de préférence et en maillot de bain pour être plus léger, vu le diamètre du fil, du 5mm environ !

Mais quand on regarde certains catalogues en ligne, on est surpris : 
  • en mm : 6
  • Rupture en kg : 820  , on y croit ? 
Espérons que le fil de l'échelle soit aussi résistant que cela. Le tout étant de tenir dessus avec éventuellement un ciré, les bottes pleines d'eau, et un bateau qui bouge.

Conclusion : Soyons optimiste ! 820 kg, cela nous laisse de la marge, mesdames. On peut encore croquer quelques chips à l'apéro, au frais dans l'eau !

Que proposent les autres constructeurs, le même système ?








Le bruit autour de la nouvelle division 240 m'a conduit à découvrir ce qui suit et cela ne laisse pas indifférent.

Règlementation Division 240 :
Division 240-2.60 :
Moyen de remonter à bord en cas de chute à l'eau.
1/ Tout navire comporte un dispositif permettant à une personne tombée à l'eau de remonter à bord aisément par ses propres moyens, sans compromettre la stabilité.

2/ Dès lors qu'une personne tombée à l'eau a atteint l'endroit du navire prévu pour la remontée à bord, elle doit pouvoir mettre en oeuvre le moyen de remonter sans assistance extérieure.

3/ Lorsque le franc-bord lège est supérieur à 500mm, ce dispositif peut-être une échelle dépliante ou un filet, ou tout autre dispositif de marches et de poignées assujettis de manière permanente au navire, à condition qu'il puisse être déployé en cas de nécessité au moins 300mm sous la flottaison la plus basse. Lorsque le franc-bord lège est inférieur à 500mm, des prises de mains simples , ou une ligne souple, solidement fixées sur le pourtour du navire, sont admises.

Source :

Le tableau arrière ne peut pas être abaissé en étant dans l'eau, par conséquent l'échelle dépliante fixée au tableau ne peut être déployée.  Le problème est résolu par l'adjonction du tuyau PVC avec cette cordelette.   Bien vu ... c'est bien français !
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J'ai fait ajouter 2 filières avec des boudins (frite en mousse pour baignade) à l'arrière par sécurité, car la seule filière d'origine me paraissait trop basse.



La petite planche est donc de retour  pour quitter ou monter à bord si le tableau est relevé par sécurité ou en cas d'absence prolongée. Il est impossible d'insérer le pied sans prendre le risque de finir à l'eau, car il n'y a pas de rebord. Attention à ne pas abaisser le tableau avec la planche dans la fente.

Donc c'est un peu compliqué tout cela.
- pour monter à bord avec le tableau relevé : mettre la planche,  enjamber le tableau, puis dans le cockpit, retirer la planche, baisser le tableau et remettre la planche sur le ponton.
- pour descendre du bord avec le tableau abaissé : descendre, prendre la planche sur le ponton, remonter à bord, remonter le tableau, mettre la planche sans la perdre, enjamber le tableau, descendre sur le ponton en marche arrière, sans partir à l'eau , et retirer la planche. Ouf.
Ah j'ai oublié de crocher les filières...
Je fais le pitre ? Malheureusement non, c'est ainsi. 
Ergonomie tant vantée.

Cela change du "salon du bateau" n'est-ce pas ! Mais on vous répondra que le tableau arrière basculant est à la mode. Ah. Qui a décrété cela, quelques individus ou quelques gars du marketing qui ne font pas de bateau et qui sont en mal d'innovation. Ils ne savent pas quoi faire pour être élu bateau de l'année. Passer de "Nominated" à the Winner is  ...
"Ergonomie facilitante", modèle d'ergonomie ... pas pour le dos et la sécurité.


Les concepteurs ont-il navigué avec le bateau, ont-ils relevé le tableau arrière, ne serait-ce qu'une fois.
Ont-ils essayé de monter à bord, lorsque le cul est à quai avec le tableau relevé à 1m du bord ? Ils se font porter ou quoi ?
Ont-ils seulement vu le bateau en vrai, en dehors de leur ordinateur ?

Quel est le coût d'un tel système qui ne fera, que générer de la maintenance (des problèmes) ? j'aurais préféré que soient améliorés d'autres points.

D'ailleurs en ce mois de mars 2015, le hasard d'un bricolage a voulu que je constate qu'à l'intérieur du coqueron arrière, de l'eau s'infiltrait en douce par l'extrémité d'un axe qui supporte le tableau arrière ! Voilà encore une bonne affaire à subir.

... pour les amateurs, ne plus penser à l'installation d'un régulateur d'allure pour économiser les batteries, etc..

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Coffres Arrières sous plancher



L'espace est pratique, d'un coté le bib, de l'autre l'annexe pliée, ou les pare-battages, (etc.) pourquoi pas, l'idée est bonne, mais : 

Inconvénients :
- Les coffres ne sont pas fermés. Il n'y a pas de gouttière, pour recevoir le bord des planchers à la fermeture. Aussi, dès-que vous lavez le cockpit, ou qu'il pleut, l'eau coule dans les coffres et se salissent à vitesse "grand V". C'est impressionnant. En plus avec le fond de cockpit en bois, vous avez des auréoles jaunâtres qui se forment.
Du coup, l'annexe dans son sac, est retournée dans un coffre de cockpit pour ne pas pourrir. Dommage.

Humidité et poussière en permanence selon le temps. Rien ne reste propre dans ces coffres, et encore sur la photo c'est correct. Si vous laissez un pare battage, vous le récupérez dégoûtant.


Dans l'autre coffre, on nettoie autour du bib et on laisse ...
Mais je dois être un maniaque de l'éponge.



- Tableau basculant relevé, l'accès aux coffres en mer n'est pas évident. Le sens et l'angle d'ouverture du panneau (je parle du plancher) est limité par la taille du compas d'ouverture et de la barre à roue. On ne peut pas l'ouvrir plus.
Le mieux est de regarder les photos. Pour prendre les pare-battages ... ou autre chose, il faut être debout sur l'autre coffre. Puis il faut descendre un pied comme on peut, et se pencher pour aller chercher l'objet convoité.




Attention à la tête ou au dos si ça bouge, et surtout faire attention de ne pas passer par dessus le tableau car il est assez bas (32 cm au dessus du plancher, même pas au niveau du genou) d'où la pause des filières.
Malgré les apparences, l'espace est très limité entre le haut du coffre et celui du tableau arrière.

Pourquoi ne pas avoir fait l'ouverture des coffres,  du centre vers les cotés. Au moins, on aurait eu un meilleur accès et on aurait pu éventuellement s'asseoir pour attraper un objet sans risques de passer par-dessus bord.



- Au port, tableau baissé, tout le monde voit ce que vous avez, car il n'y a pas de panneau amovible. Le constructeur proposera peut-être cela en option, comme pour les sièges arrière amovibles à 1200€. Il faut payer de nouveau pour s'asseoir correctement face la barre. Trop fort chez Dufour, c'est du 'yachting'. Ils nous prennent pour des imbéciles.

Ah, j'oubliais. Pour relever le tableau plus facilement sans risquer de partir à la baille, j'ai ajouté une petite poulie de 45 sur le pontet dans lequel passe le bout à l'extrémité du tableau (en bas à gauche de la photo). Vu au salon 2014. Cela facilite le relevage. Après, il faut gérer la place de la poulie, mais c'est un détail.

En conclusion de ce point, il y a d'un coté, les effets de mode 'marketing' entre constructeurs qui sont à l'affût de la nouveauté du concurrent pour faire le buzz dans le milieu nautique, relayée avec empressement par la presse nautique dont le sens critique s'est émoussé au fil du temps, et d'un autre coté, le sens pratique du marin à bord, au port comme en mer. Mais c'est moins vendeur.

Anecdote : j'ai eu l'occasion de naviguer cet été 2019, dans des conditions difficiles en méditerranée. Je peux vous dire que de jour, ou pire de nuit à la lumière de la frontale, lorsqu'il faut aller derrière les barres à roue pour modifier les réglages du pilote ou reprendre le contrôle manuellement, j'ai eu des sueurs froides dues à la crainte de me faire éjecter du cockpit étant donné la proximité de l'eau ... derrière les filières et des mouvements brusques du bateau 😁😁😁 .
Donc n'hésiter pas à ajouter des mains courantes ici ou là, ou des cadènes articulées pour accrocher votre longe de harnais.
Le pire est que l'on est obligé de se tenir aux filières AR qui ne m'inspirent aucune confiance.
Rien de tel qu'un vrai balcon arrière en tube inox pour la sécurité de l'équipage.

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Les coffres sous les bancs de cockpit 
Les coffres sous les bancs de cockpit sont assez grands et permettent de ranger pas mal de choses. Bon point.
Par contre, la chaîne de la barre à roue n'est pas protégée d'un objet baladeur (manche à balai, gaffe,bout, etc..) et là, si la barre se bloque en cours de manoeuvre, ... 
Pour voir, il faut mettre la tête dans le coffre.

Ensuite, il faut vérifier la fixation des verrins à gaz de fermetures des 2 coffres. En effet, la fixation  basse est vissée en force dans la structure (infusée ? ) de 10 mm au lieu d'être boulonnée. 

Bilan : la fixation finit par se fragiliser et se contorsionner au gré des ouvertures/fermetures 😏 !










Vue à l'intérieur du coffre 


J'ai réussi à me dépanner en boulonnant un écrou de 8 mm un peu trop épais. L'idéal serait de pouvoir mettre une large rondelle + un boulon plat avec un peu de frein filet. Mais en attendant ...😒

 

Certains avaient des commentaires de Bavaria qui vissait les winches dans la strat au lieu de les boulonner, mais visiblement cela fait recette quand on peut gagner un peu d'argent. Sauf qu'ici on visse dans de la pâte sablée et pas dans de la strat.  


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Bouteille de gaz 

Un seul emplacement pour le gaz de 3kg, sur un 12m.  Sur mon sun odyssey 36.2 de 1996, il y avait déjà 2 bouteilles.

Pour celle de secours, par sécurité, il faudra la stocker de préférence dans les coffres extérieures, dans une boite en plastique pour éviter qu'elle ne rouille, et teinte le gelcoat en de belles coulées jaunâtres. 
De l'autre coté du cockpit, il y a le même équipet, mais il est plus petit donc inutilisable pour stocker une bouteille de secours. Dommage ... encore une fois.




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Coffret 220v

 Le coffret avec les disjoncteurs principaux est installé dans la cabine bâbord, dans l'équipet entre les deux cloisons de séparation des cabines arrières (zone technique). A priori c'est royal.
Par contre, il est situé sous le support de la table de cockpit auquel est raccordée la prise de quai 220V. L'inconvénient est que si une fuite apparait,  l'eau risque de couler le long des gaines dans le coffret !
 Par ailleurs, il y a une grosse gaine technique non obstruée au niveau de la table de cockpit pour passer les fils de l'électronique.

A vous de juger :
Le coffret avec la distribution électrique qui part dessous et en partie haute l'arrivée sous la table du cockpit depuis la prise 220V 



Ci-dessous, en passant la tête, et en regardant vers le haut, quelle idée aussi !
Quand on ne fait plus confiance, forcement on voit les choses autrement.

On aperçoit la prise 220V et le câble d'alimentation de la lampe de table de cockpit.  Cette partie haute constitue le socle "en dur" de la table cockpit. Le bloc table de cockpit est rapportée et collée sur ce socle. voir photos des moules du bateau plus loin.
On peut se demander pourquoi avoir mis le coffret en dessous avec de tels "risques électriques", voire d'incendies. Ou pourquoi avoir mis la prise de quai 220V à cet endroit.




Occultations des hublots de coque 

Ce sont les grands absents des cabines AV, AR  et Carré (pour les panneaux de coque). Pas de rideaux sur velcro, rien. Pas évident de s'endormir.
Dans les cabines arrières, 2 carrés de tissus "blanc" avec velcro sont livrés pour les hublots donnant  sur le cockpit (option dufour) . Ici aussi un velcro s'est décollé ...  aussitôt recollé bien sur.
J'aurais bien vu le système coulissant intégré aux vaigrages du SO 409 chez Jeanneau.

En parlant des hublots, nous avons 2 hublots qui fuient. 
Un dans la cabine arrière bâbord, malgré la protection du bain de soleil extérieur, ainsi que celui dans la douche qui laisse des auréoles sur le bois ! J'ai mis du scotch en attendant les beaux jours.




 Tout de même pour un bateau neuf, en principe testé dans la piscine du constructeur, et ... mes pauvres coussins  !



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Panneaux de pont

Les panneaux de pont sont encastrés dans l'épaisseur du pont, ce qui effectivement affine l'esthétique générale.
Personnellement, le bon panneau, bien costaud avec cadre alu, me convenait davantage avec des poignées qui ne se tordaient pas. Aujourd'hui, on se demande à chaque fois, si la poignée plastique va vous rester dans la main.

Autre point : si avez une capote de descente, imaginez que vous laissiez entrebaillé les petits panneaux de pont des cabines arrières. Imaginez qu'il pleuve assez, ou à fortiori, que vous arrosiez le pont, vous pensez être tranquille.  Vous faites une beauté au bateau, vous aérez le Yacht, cool, il fait beau.
Mais ... l'eau de lavage ruisselle le long de la main courante, suit la rigole prévue à cet effet, atteint les panneaux d'aération entrebaillés, et là ..., selon le débit d'eau, une partie de l'eau peut s'écouler dans les cabines. Puis l'autre partie poursuivra son chemin dans le cockpit ou votre charmante épouse est peut-être adossée.
Et là ... Douce fraîcheur, quand tu nous tiens ...



Pour ma part, je suis étonné du système d'écoulement d'eau venant du pont, qui n'est pas dévié par une moulure pour éviter le secteur sous la capote, qui sert à poser des affaires de navigation et autres. C'était un "basic" me semble-t-il dans le dessin des ponts de voiliers.
Si vous naviguez sous la pluie, cela arrive de temps en temps me semble-t-il, vous avez l'eau qui vient dans le cockpit à l'endroit où vous êtes en général assis ... à l'abri sous la capote.
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Je ne sais pas comment sont réalisés les bateaux, si une maquette est faite, pour tester les écoulements de l'eau et d'autres points. On a l'impression de tourner en rond. Si un point est amélioré, c'est au détriment d'un autre. Il est certain que dans le confort d'un bureau d'étude, les choses n'ont pas la même dimension. Et je crois surtout que les concepteurs s'en foutent.

Un peu comme la disparition des rails de fargues ... qui couraient autour du bateau, pratique pour attacher les filets, les pare-battages, gréer une poulie pour dévier la course d'une écoute, d'un bout, ... But money is money. (j'ai du vocabulaire, n'est ce pas).

Bon, je sens que je deviens grincheux.   
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Bricoler, oui mais ...

Noter qu'avec le mode de fabrication sous vide ou d'infusion sous vide, les épaisseurs dépassent rarement 10 mm.
Pour fixer quelque chose, il faut être vigilant surtout avec des vis. Vous avez vite fait de traverser, et gare aux pointes de l'autre coté, où alors prévoir des petites contreplaques ou l'utilisation d'écrous boulonnés.

Des écrous boulonnés ... avec des cabochons  plastiques. C'est à la grande mode maintenant.
Enfin chez Dufour, on veut nous faire croire que c'est ... tendance.
Mais c'est surtout, que cela évite la pose de vaigrage et réduit les coûts de fabrication.

On aime ou pas. Cela ne me dérange pas vraiment, malgré cet aspect un peu 'style amateur des années 60-70, tant décrié à l'époque. Pouah ..., les bateaux amateurs, ils n'ont même pas de vaigrage, hein ! la misère ... la honte. Des hippies de la mer !

L'avantage est qu'en cas de fuite d'eau, on la voit tout de suite ! Il faut bien se consoler.
Par contre, pour ajouter un plafonnier et passer un fil électrique au plafond, c'est terminé. Pour passer d'éventuels fils de panneau solaire fixé sur le pont ...

Le coté positif, par rapport au 'bateau classique" est qu'il n'y a plus de sandwich balsa dans le pont enfin je crois, donc plus d'infiltration d'eau qui finit par avoir raison du sandwich-balsa et provoquer des endroits souples sous les pieds. Mais avec ces procédés, il faut que l'infusion soit bien faite et qu'il n'y ait pas de bulles d'air, mais je suppose que l'on peut faire confiance, tout est sous contrôle.

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Contremoule

 Ah, ce fameux contre-moule de coque qui est collé et non stratifié malgré ce que disait le vendeur. A droite, ci-dessous le bloc cuisine arrive tout prêt, le vraigrage de coque est intégré dans le bloc. Ce qui fait que vous ne voyez plus la coque donc attention si vous percez. Allez-y avec douceur et prudence surtout avec une scie cloche ! je plaisante, enfin presque. 
Par contre il n'y a pas de coffre assez grand pour héberger une voile dans son sac. A l'avant il y a un réservoir d'eau, à l'arrière de l'eau et du gas-oil. Finalement le bateau a les fonds plats et cela au détriment du volume de rangement qui comporte de multiples petits espaces sur les cotés, pas toujours exploitables.  Enfin c'est mon avis. J'ai peint en noir le technicien qui positionnait le meuble, ce n'est pas un fantôme.



Vous remarquerez (imaginerez) la place perdue avec le contremoule, de part et d'autre de la ligne centrale qui sera fermée par les planchers vissés ainsi que devant la caisse à outils (ci-dessous). Dommage tout de même. Sinon prévoir de bricoler des planchers sur charnières et loquets, pour les parties ayant des volumes intéressants.


Ci-dessous, le moule du contremoule des fonds, enfin je crois. Ce n'est pas une petite affaire tout de même. 



Quand on passe d'un ancien bateau sans contre-moulage avec des varangues épaisses permettant d'avoir accès aux fonds pour le nettoyage, l'aération, accéder sous les meubles pour passer une gaine, faire une petite stratification, retrouver une fuite d'eau, la sécurité de pouvoir obstruer une petite voie d'eau, ... la conversion est difficile.

Maintenant, on perd une place importante, et en cas de choc sous la coque, il sera impossible d'intervenir, même pour un petit trou que l'on pourrait colmater. Vous êtes bon pour quitter le bord sans même réfléchir. 
Le grab bag, la balise  et hop à l'eau !  Ah j'oubliais le bib. 

L'accès dans les fonds est un élément de sécurité,  même psychologique.

Par ailleurs, la poussière, les miettes, qui finissent sous le contre-moule, avec un peu d'eau stagnante ... cela m'interpelle. N'est-il pas possible de prévoir des ouvertures ou des trappes à des endroits stratégiques pour contrôler. 
Un compromis pourrait être trouvé avec peu de coût ou en option bien sur, puisqu'il faut payer.
Le concepteur pourrait y réfléchir. Ah c'est vrai, il ne navigue pas et n'entretient pas de bateau. Au pire, il en change. 

Autre inconvénient, les planchers etc. sont vissés sur le contremoule et parfois sans grandes précautions provoquant des éclats sur le contremoule. Il semblerait qu'il ne fasse pas d'avant trou. Il pose la planche et hop, un coup de visseuse.
Par contre, c'est nickel à voir, pas de risque de se blesser avec un pic de polyester, plus de peinture des fonds. 

Ici l'arrière du bateau avec le support de la table de cockpit. Au moins, c'est du solide. Reste le bloc supérieur avec les battants de la table. Mais à ce jour (2021) aucun problème.








Je me demande quel est le gain financier entre une coque classique et une coque avec contremoule. Car le contremoule n'est pas une petite affaire à fabriquer. La différence financière ne doit pas être énorme, mais suffisante pour que cela devienne un standard. Cela permet peut-être de faire des gains sur l'échantillonnage de la coque.
Par contre, où cela devient intéressant, me semble-t-il, c'est pour l'aménagement du bateau. Plus de stratification de cloisons et de meubles à faire, de niveau à gérer. Les meubles arrivent sous forme de modules complets (bloc cuisine etc.). Il n'y a plus qu'à les coller. Les planchers sont faciles à poser. L'organisation du travail doit être plus performante. Cela pique ma curiosité.
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Plancher 
- Dans la version "moabi", le plancher du 410 est composé de petits panneaux vissés. Certes, c'est pratique à la fabrication du bateau, mais sur le plan esthétique c'est tout de même moyen. Il aurait fallu avoir des têtes de vis intégrés dans l'épaisseur du plancher avec des caches assorties à la couleur du plancher. Des vis noires seraient-elles plus discrètes ?
Mais il me semble que dans la version "chêne claire", on ne voit pas de vis ? ai-je rêvé. Si c'était à refaire je prendrais la version chêne qui doit mieux supporter les frottements et les rayures.


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THE ramasse-miettes 



Ah !  le fameux ramasse-miettes, symbole d'une époque, et restant un argument de vente : "il y a un ramasse miettes". Whaou super, c'est un vrai bateau ... je plaisante. 
Regardez comme il est propre. Il est pas beau mon ramasse-miettes ?

Je dirais aujourd'hui  : le  malheureux ramasse-miettes. Placé dans un coin de cuisine, il fait figure d'orphelin. Il reste toujours propre et n'est jamais utilisé. Eh oui, car les miettes n'arrivent pas jusqu'à lui, à cause des découpes du plancher, tout partout. Un gain de production possible en le supprimant mais ... lisez le paragraphe suivant.
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Vanne d'eau de mer pour l'évier de la cuisine

Sachez que la vanne d'eau de mer pour la cuisine est sous le ramasse-miettes. On n'avait pas su me le dire, mais soyons indulgent, que diable. Si le vendeur s'énerve sur la pompe à pied avec un regard de shadock, et que vous ne voyez rien arriver à l'évier, pensez-y. Retirer la boite noire et ouvrer la vanne, l'eau arrive toute seule et en abondance. Le vendeur ne peut pas tout savoir. Comme il dit, il vend des bateaux comme des baguettes ! Ne devrait-il pas vendre que des baguettes ? Mais je deviens impertinent.
   
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Fermeture poubelle 

La poubelle est sur des glissières, mais à la fermeture, elle se bloque dans l'état ci-dessous : le bec ouvert.
On est obligé de lever le couvercle pour pouvoir la rentrer complètement. Alors qu'à la livraison du bateau, elle se fermait complètement en un seul mouvement. Bien fragile tout cela. D'ailleurs le plastique est déjà fendu.
Juillet 2019, nous avons du commander une nouvelle poubelle sur amazon. Pour l'installer, après quelques tâtonnements, j'ai placé la poubelle légèrement de travers. Bilan : la poubelle coulisse sans problème et le couvercle se ferme tout seul. Quel bonheur, pour l'instant.


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Prise électrique dans le cockpit

Curieusement la prise électrique 220v est au pied de la table de cockpit au centre. Ainsi, vous avez toujours le fil électrique qui passe au milieu du cockpit ou en diagonale. Pourquoi ne pas avoir mis la prise sur le coté à l'arrière,  ou protégée sous l'un des deux panneaux arrières (coffres). Donc attention à ne pas trébucher.
Ils auraient pu s'inspirer de la concurrence ou d'un peu de bon sens. Ce doit être le seul bateau avec une prise de quai au milieu du cockpit. mais c'est un ... Dufour.

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Propulseur d'étrave

La forme de la coque à l'avant oblige à faire poser un propulseur "rétractable", qui coûte environ 12.000€ posé, alors qu'un propulseur classique coûte entre  5 à 6000€. 
Si un bout ou une chaîne (aïe !), se prend dans le propulseur en position "sortie" au cours d'une manoeuvre un peu musclée avec le vent ou le courant, ça donne quoi ? une voie d'eau ?   
Et s'il reste en position descendu ? je suppose qu'il y a un témoin de remonté ou un système de remontée manuelle - eh bien non.
Noter que la place est très limitée sous le lit avant et se résume à un petit espace dans la pointe, car il y a le réservoir d'eau qui est assez plat.

En 2016, j'ai fait posé un side power SR100 au lieu du SR80. 100 kg de poussé au lieu de 80kg soit 25% de puissance plus. Je m'en félicite malgré les commentaires opposées ini ou là. Pour prendre son poste ou sortir, en cas de vent de travers soutenu, on apprécie vraiment. J'ai également pris l'option télécommande radio, qui me rend de grands services lorsque je suis seul à manoeuvrer et que je dois être à l'avant, ou également depuis le quai pour ramener le nez du bateau.
Je décrirais les problèmes techniques rencontrés prochainement.

Espace de rangements

 Suite aux remarques précédentes, sur mon ancien Sun Odyssey 36.2 j'avais un réservoir d'eau à l'avant, plus haut et plus large calée avec une demie cloison stratifiée à la coque. Cela dégageait un bel espace de rangement sur toute la pointe. Donc soyez attentif à cet aspect.  J'y mettais spi, tourmentin, solent, et du divers.
Si vous prévoyez un gennaker, un solent etc. la place est comptée sur le Dufour avec uniquement de petits rangements... d'où l'intérêt peut-être d'avoir une salle d'eau à l'avant qui servira de lieu de stockage. A  méditer. 

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<<Etai largable>> 



Ayant pris l'option étai largable, j'avais exigé (eh oui) qu'il soit monté directement par le chantier sans passer par la concession.
Habitué d'une certaine manière (doc, discussion, visu sur bateaux) à voir des installations avec des tirants, ou l'utilisation d'autres solutions pour renforcer l'installation, ma première impression n'a pas été bonne. Mais tout le monde (professionnels compris) me rassurait.
En résumé  : une installation chantier Dufour = pas de raison de s'inquiéter. Mais mon nez me disait le contraire.

Seul à manoeuvrer, je ne l'utilisais jamais. Je décide donc de faire installer un enrouleur avec un solent.
Après bien des tracas de délais de livraison, avec un fournisseur qui jouit pourtant d'une bonne réputation au niveau national,  il ne règle pas les tensions des étais de trinquette et de génois. Bref, étant las de réclamer et d'attendre, je m'adresse à une autre entreprise pour régler les tensions de l'ensemble.

J'avais relevé et noté sur un papier, la distance de l'entraxe entre toutes les cadènes avec un pied à coulisse pour avoir un point de retour en cas de besoin. Cela parce que les gréeurs ne semblent pas travailler avec un tensiomètre, mais au pif. Et comme on sait que personne n'a le même pif ... 

Découvert récemment : l'utilisation du "mètre"  (double-mètre)  pour mesurer la tension en sachant que l'allongement du câble de 1mm = 5% de tension. Donc pour mettre sous tension à 25 ou 30% ...  il faut  tourner le ridoir autant que nécessaire, mais pour avoir une idée précise, allez sur le site selden / support qui contient une foule de renseignements et schémas.


et prendre "instructions et conseils"  vous aurez un beau pdf.






 
Pas évident tout de même pour avoir essayé, et le réglage des tensions n'est pas une science exacte, ni du binaire. En tout cas, avant de tout "toucher", faites un relevé global de l'ensemble de vos ridoirs en mesurant la distance des entre-axes des ridoirs avec un pied à coulisse. Prenez celui qui a les petits becs en plus, pour mesure l'intérieur d'un tube, pas cher chez Casto ou Leroy et cela sert plus souvent qu'on le croit. 
Vous pouvez également mettre un peu de rouge à ongle sur la tige filetée au dessus/dessous la cage de ridoir en ayant préalablement dégraissé. Si vous démontez le ridoir, vos marques ne serviront plus vraiment, car ne ferez peut-être pas le même nombre de tour pour "accrocher" les tiges filetées au remontage de la cage de ridoir. J'espère être à peu près clair. Le plus simple et sur, c'est la mesure de l'entraxe précédemment évoqué.

Pour commencer, on constate que les ridoirs tribord (galhauban et hauban intermédiaire) sont grippés : impossible à défaire malgré le coup de chalumeau, W40,  etc. Cela commence mal.
Démontage tour à tour, et avec difficultés, galhauban et inter, direction atelier, graissage et remontage. 

On notera au passage que l'entraxe est vraiment important. A mon avis, les haubans sont trop courts et auraient mérités d'avoir au moins 30 à 40 mm de plus, pour être à l'aise pour détendre, graisser les filetages et mettre les goupilles. Autre solution : avoir des cages de ridoirs plus longues si cela ne fragilise pas la tenue du système.




Mise sous tension de l'ensemble.   Tout allait pour le mieux, les deux enrouleurs étaient correctement sous tension et le mat bien équilibré. Soulagement de ma part, mais il fut de courte durée. Sur le départ, le technicien indique qu'il voudrait vérifier à l'intérieur si la porte de la cabine avant fermait toujours ! Soit.

Etonné et inquiet de cette demande, je file à l'avant pour constater que la porte ne ferme plus !
Du coup, on regarde de plus près l'ensemble et bien sur, sous le point de tire de la cadène de trinquette . Ouille, Ouille. Surprises.

La porte ne ferme plus : déformation de la cloison : au moins 5 mm . De l'autre coté de la cloison, il y  cependant l'épontille de mât. 
J'aurais pu limer l'angle de la porte, mais alors bonjour les dégâts : plus de placage bois et le contreplaqué visible. Donc j'ai préféré préserver la porte et prendre le temps de vérifier si cela s'avérerait nécessaire plus tard.






<<Fixation cadène >>

Sur le pont : cadène double articulée de 8mm et fixation sur la baille à mouillage. Personnellement j'aurais mis une large contreplaque inox avec les 5 boulons sur la largeur de la baille à mouillage et 2 écrous supplémentaires de part et d'autre pour mieux répartir la force de traction de l'étai.

























Sous le pont :

Ci-dessous, on voit ici, l'équerre inox boulonnée au travers d'une planche de contreplaqué sur la cloison de la baille à mouillage. Le problème est que cette planche ne rejoint pas le bordé et n'est pas stratifiée sous le retour de coque. Par ailleurs, la planche n'est pas très épaisse, je crois que c'est du 18 mm. Elle fait 1 mètre de long pour 12 cm de haut. 
On remarque que le pont, au dessus du meuble est soulevé d'environ 15 mm. Le meuble est pratiquement déboité.




reprise de la cadène sous le pont

La planche ne rejoint pas les retours de coque, aussi  la force de traction soulève la baille à mouillage qui est moulé avec le pont. Ce dernier ne pouvant que suivre le mouvement. S'agit-il d'une erreur de montage au chantier ? J'ai fait un courrier le 10 février 2016 à la direction technique. Je vous donnerai le résultat. Résultat du responsable du SAV : blabla bienveillant, promesse d'intervention, compréhensif, c'est anormal, etc.
Et puis un grand sphiiiit, plus rien, le vide. On a plus entendu ce monsieur, Responsable SAV Dufour Yachts.









Ci-dessous la demi-cloison entre la coque et la baille mouillage. On note que le pont est soulevé - voir joint décollé du pont et arraché ou cisaillé sur le coté de la baille.

On passe le pied à coulisse sans problème (10mm environ)


On peut constater la qualité de la fixation du meuble tenu par une vis de part et d'autre. Les autres n'ont pas sautées des supports en plastique, elles n'ont pas été posées tout simplement, cependant il y a des trous. Le technicien m'a demandé si Dufour était en intervention ...  non, cher monsieur.



A l'extérieur, on a remarqué également qu'au niveau de la baille à mouillage, le pont était légèrement bombé. Peut-être que cela avait mis la puce à l'oreille du technicien.

Bilan : le technicien détend le tout. Il va falloir renforcer cette installation à mes frais bien sur. Par chance, tout se remet en place.

Pour l'instant cela m'aura couté 10h d'intervention pour une personne. Je peux l'attester car j'étais sur place. Il n'a pas fainéanté le gars, sérieux. Entre le dégrippage des ridoirs, les AR atelier, la remise en place des premières barres de flèches qui étaient trop basses, le réflecteur radar qui était tombé, défaire les emmagasineurs, remettre ceci ou cela , monter descendre du mat, réglage du mât, et j'ai servi de petite main pour quelques détails. Le hisser tout la haut au winch, mon dieu que le mat est haut, je ne me souvenais pas que c'était aussi dur.
- environ 10h à 70,80 € TTC = 700€ environ. C'est le tarif tout simplement.
Tout cela pour revenir au point de départ, mais avec les ridoirs graissés.

L'installation faite par le chantier Dufour est vraiment déplorable. Nous avons traité ce problème en stratifiant sous le pont un barrot en contreplaqué de 35/40 mm d'épaisseur. Il est stratifié au pont et sur les retours de coques (fait par un professionnel : plus de 3000€).

Cette déformation possible de la coque d'un voilier est évoquée chez Z Spar dans le réglage des mats à barres de flèches poussantes qui nécessitent plus de tension. Cause essentielle : un manque de rigidité de l'ensemble pont/coque.
Je dois souligner que si le renfort que nous avons fait faire, supprime la déformation du pont et de la baille à mouillage, il ne supprime pas la compression du mat sur l'épontille et la cloison principale qui se déforme si la pression est un peu trop forte.
En fait, cette cloison est constituée de 2 cloisons pas très épaisses séparées par un vide (assemblage par modules d'ébénisterie). On notera dans la partie inférieure de la cloison, derrière les coussins du carré qu'il y a une fente dans toute la largeur ou longueur, qui laissent penser que la cloisons est en 2 parties aussi.
J'ai constaté que le cadre de la porte derrière l'épontille de mat n'est pas très costaud, on peut la déformer facilement en tirant/poussant dessus. Elle semble être rapportée à la cloison principale et l'assemblage est caché par la menuiserie qui sert de goulotte électrique visible coté cabine avant.
Il n'est pas surprenant que des déformations se produisent avec toutes ces découpes à un endroit aussi stratégique.  Par ailleurs, de mémoire, les cloisons ne sont pas stratifiées à la coque ou au pont, mais simplement emboitées et collées sur les contremoules. En effet, le pont est rapporté (posé et fixée) sur la coque une fois les aménagement terminés.
 Pour ma part, je trouve bien surprenante cette fabrication sans un minimum de stratification à ces endroits stratégiques, pour ne pas dire anormale dans la construction d'un bateau.
Il n'est pas étonnant que les menuiseries subissent les torsions du bateau provoquées par le vent et la vagues.

Je crois pouvoir dire que si la compression du mat sur l'épontille provoque la déformation du cadre de la porte, c'est que la coque se déforme, (s'enfonce)  et les bordées remontent légèrement en compressant les menuiseries sur la partie supérieure. Un peu comme une planche qui repose sur ses extrémités : vous appuyez au centre, celui-ci s'abaisse et les bords remontent.     

En conclusion, je ne peux que suggérer à ceux qui ont pris l'option "étai largable" posée par le chantier de vérifier l'installation, que ce soit sur le Dufour410 ou sur le Dufour 412. 
Mieux : pour les nouveaux acquéreurs ne pas prendre cette option, ou sinon en toute connaissance de cause. 


<< Fuite d'eau par la pointe avant >> 

Plancher du lit démonté : de l'eau stagne dans la pointe.


J'ai nettoyé, mais on voit les traces d'écoulement au fond (ci-dessous) 


Les photos ci-dessous sont prises en étant allongé sur le dos sous la baille à mouillage, la tête contre l'étrave. Clic pour agrandir la photo. On voit du mastic, mais on voit mal les trous. Quand il y a du soleil on voit très bien le problème.


Le hasard d'une mauvaise manip sur l'appareil photo donne cela. Les manques de mastic sont visibles en blanc . clic pour agrandir

Décidément le mastic colle est l'apanage du constructeur, il y en a partout. Vous verriez ce qu'ils ont mis en bas des cloisons coté moteur ... voir plus loin.

Ci-dessous derrière ou sous l'étai à l'intérieur




Ci-dessous, photo derrière la cadène d'étai. Cela fait un beau pâté, qui pourrit discrètement avec le temps. Ils auraient pu réduire la découpe ou re-stratifier un peu, ou visser une petite plaque d'inox ou de delrin. Observer l'espace visible. Donc attention à l'utilisation du karcher. 


Ci-dessous, c'est devant ... face aux vagues   : pas de mastic et bel espace également pour les entrées d'eau. Mais il paraît que le bateau passe à la piscine pour l'étanchéité, mais cela doit concerner les passes-coque !


Bilan, j'ai passé de l'acétone pour nettoyer, dégraisser et remettre une bonne dose de mastic colle Sika : il n'y a plus d'eau pour l'instant malgré de belles pluies.
Je suppose que l'eau s'écoulait sous le contremoule, jusqu'à la cave à vin car je n'ai jamais vu d'eau dans le puisard. Je me pose trop de questions !   

<<Baille à mouillage fendue>>

Evidemment,  étant sous la baille à mouillage que voit-on : une belle fente. comme dans la cave à vin
Il est certain qu'avec 50 m de chaîne de 10. Cela doit peser :  2,35 kg/metre x50m = 118 kg environ. 
Si le fond n'est pas renforcé ... comme tout est fait en 10mm d'épaisseur, on ne peut pas être vraiment surpris. Il faudra ajouter un fond en contreplaqué marine. J'ai fait mettre un peut de strat  en dessous en faisant poser le propulseur.



Le collage du bateau à outrance ...


Au cours d'un bricolage, je me suis rendu compte sans trop de surprise, que le collage à outrance des éléments structurel du bateau finissait par souffrir.
Ci-dessous les photos sont prises dans le coqueron arrière sous les coffres bâbord et tribord.
 Je suis sur le dos et regarde vers le haut.
Je vous laisse apprécier car cela se passe de commentaires, mais nous interpelle sur la qualité de fabrication du bateau. 
Par ailleurs, au près , le bateau "grince" pas mal, assez pour attirer l'attention. Surtout en navigation de nuit, car étant en mode "veille" au moindre bruit bizarre, l'attention n'est pas aussi distraite, enfin c'est ce que j'ai constaté pour ma part.  
Cela pour dire que les grincements expliquent peut-être l'état des joints !

    
        

        


    


  <<Poussière grasse noire>>

Si d'aventure, vous avez des traces noires sur vos mains ou pantalon, ne cherchez pas. Il peut s'agir des mains courantes en plastiques noires ou des films décoratifs en plastique noir sur les hublots ou panneaux de pont, notamment le grand, situé au pied du mat qui résistent mal au soleil.  
Résultat partiel sur un chiffon, et en plus c'est gras et tenace. Je n'ai pas eu l'outrecuidance de le faire avec un chiffon blanc, vous m'accuseriez de parti pris. (😂)  



                                                  << Mastic colle évoqué précédemment >> 

Sous le lit Cabine Bâbord, à gauche du réservoir de 200L, le long de la cloison moteur. 


 Est-ce normal dans ce type de construction ? N'étant pas architecte, je ne fais part que d'un étonnement. 
Cela bougera-t-il avec le temps et la souplesse de la structure, quand on sait que les bateaux se vrillent avec les efforts et contres-efforts (mat-lest, vagues, vent, charge du bateau, moteur, etc.). Pourquoi mettre du mastic-colle ? Epaisseur du joint, de mémoire environ 20 mm. Une bonne stratification n'était pas préférable ? trop cher à faire ? 





                                                  << La jauge à gas-oil ne fonctionne pas >>

Après plus de 54 h moteur selon l'horamètre, la jauge était toujours au maximum. Pour en avoir le
coeur net, et répondre à la question : est-ce la jauge ou l'horamètre qui est en défaut, j'ai fait un plein de ... 90 litres de gas-oil environ : quelle surprise.
Ainsi les jauges gas-oil et le voltmètre ne fonctionnent pas et celle d'eau tremblotte à l'occasion et parfois refuse de fonctionner. Et nous sommes sur un bateau neuf.

Bon, le problème sur le gas-oil semble se résoudre après avoir raccourci à plusieurs reprises (disqueuse) la tige du balancier. Du coup, je maintiens mon suivi de consommation.

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Concevoir un bateau ?  
Il y a toujours quelque chose à critiquer sur un bateau neuf, surtout au début lorsque l'on a ses habitudes sur un autre bateau.

Chacun a sa façon de voir, de l'utiliser. L'un verra ceci, l'autre cela. D'autres n'auront jamais remarqué un point. Cela dépend de chacun.

Passage au banc :
Si le projet de nouveau bateau passe par un prototype, ce que je ne crois pas,  les concepteurs devraient vivre 1 mois à bord en famille ou avec des amis.
Pour bien percevoir les problèmes, il faudrait le proposer à 3 populations : des jeunes, des moins jeunes : 40 ballets et des retraités.
Un mois, cela permet de faire la cuisine, dormir, faire les pleins d'eau, tester l'aération, la douche, l'espace toilette, une vidange, rinçage du moteur, intervenir sur un problème électrique, ne serait-ce que changer un fusible, faire installer des appareils de navigation dans le bateau par un poseur, enfin toutes ces choses que l'on fait, ou fait faire.
Idem demander l'avis à un mécanicien. Il manque toujours de l'espace et pile-poil ... à l'endroit où il doit intervenir. Et les interventions sont facturées au temps passé. Comme ils disent : pour faire un devis, cela dépend de l'accessibilité. Et là, le porte monnaie se rétracte (réflexe naturel dans la plaisance !), car il faut qu'ils aillent sur place, donc éventuellement selon votre tête : un petit forfait déplacement à 40 ou 50 boules et après ... on voit.
Et chuchotons pour évoquer le changement de moteur : rêve ou cauchemar ?

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Depuis le temps que les architectes dessinent des bateaux, que les chantiers construisent ou assemblent des bateaux, que les aménageurs aménagent,  que les ergonomistes "ergonomisent" ... , on se demande si tout ce petit monde travaille dans le même sens et avec les mêmes objectifs, à part celui de faire au moins cher, et améliorer la marge, à la demande du chantier.
La mayonnaise est difficile à prendre, quand on voit certains défauts. Mais combien parmi ceux qui conçoivent/aménagent des bateaux,  naviguent ?

L'objectif pour les chantiers est de maintenir leurs activités et de contenir les coûts pour, d'une part que les bateaux se vendent, et d'autre part, pour augmenter les dividendes. Ben oui, ce ne sont pas des philanthropes. Le dirigeant et son équipe sont rémunérés aux gains réalisés, aux résultats obtenus. Donc pour résoudre l'équation, il n'y a pas de mystère, la qualité est forcément à la baisse et le tout est bien fragile aujourd'hui. Le SAV en fait les frais, ou plutôt le client.

On se demande même s'il ne faut pas entretenir/générer des défauts, pour ensuite, dans la nouvelle version les corriger, et obtenir les faveurs de la presse pour tenter de relancer les ventes.

Il faut préserver la pérennité de l'entreprise. C'est bien ce que font les fabricants aujourd'hui et tous les moyens sont bons.

Lorsqu'au premier carénage, vous voyez les gars tapoter sur la coque pour chercher des "points durs" afin de positionner les étais de soutien du bateau, cela laisse pensif. Donc regardez le contre-moulage plus haut ou les photos de carénage.

L'intérieur du bateau change, plus de bois travaillé, plus de courbes, plus de louves d'aération, le massif a disparu etc. Place aux coupes droites, au placage qui ne supporte pas le moindre petit choc ou le moindre frottement. Place aux tiroirs qui tiennent à peine, aux charnières style cuisine, aux couvercles d'équipets "volants" (cabines avants), table de carré, etc.  Mais il faut reconnaître que sur ce bateau, il n'y a pas d'angles droits.
Les échantillonnages diminuent  à vue d'oeil. Les boulons sont apparents, ça fait "Urban", très tendance. Les inox rouillent le bateau à peine livré.

Demain la nouvelle tendance des chantiers sera l'agglo peint : buzz assuré ! ou des meubles gonflables, et les rustines seront une option ... à vos crayons. Un peu d'humour grinçant ne tue pas. 

Pour conserver quelques aspects marins, il faut monter en gamme et multiplier le prix du bateau par 2 ou 3, paraît-il. Cependant, ils ne semblent pas à l'abri de défauts, si l'on en croit des "râleurs" sur le net. Donc il faut se résoudre à choisir un bateau en fonction du "moins mauvais" à ses yeux, faire des compromis et accepter les défauts. Même les constructions à l'unité en alu ne sont pas sans problèmes ... et ils valent la peau des fesses neufs. Cependant ils ne vieillisent pas si bien, si manque d'entretien. En plus des soudeurs alu qualifiés et compétent, ... ça ne court pas les rues. 

C'était  déjà dans le discours du vendeur :
Ah mais monsieur, si vous voulez un "vrai bateau", il faut acheter autre chose.  Bizarre à entendre pour un gars qui représente la marque Dufour.
Est-ce pour frimer, ou vous faire comprendre que vous n'avez pas les moyens suffisants, ou vous expliquer indirectement qu'il ne faut pas faire le difficile à ce prix. On se demande, combien il gagne par mois pour parler ainsi.

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Evidemment on est plus enclin à dire ce qui ne va pas, plutôt que ce qui va, c'est humain.
Mais alors, pourquoi avoir acheter ce bateau en version 3 cabines - 1 salle d'eau ?


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Voici mes appréciations "modérées" du bateau, car la concurrence a aussi de bons points. Avez-vous remarqué que bien souvent, il faudrait réunir 2 ou 3 bateaux de constructeurs différents pour commencer à avoir un "boat" proche de ses souhaits.

Extérieur :
- la ligne général : classique - sobre
- proportion : bateau un peu ramassé malgré tout, vu le rapport largeur/longueur et hauteur sur l'eau
- double pont : indirectement, il réduit la chaleur à l'intérieur du carré, mais il est trop souple et empêche/complique le bricolage ultérieur : fixations diverses , pose d'aérateurs, poulies de renvoi, etc.
- circulation sur le pont : facile,
- la saisie de la main courante sur le pont : du bout des doigts, pas très rassurant surtout avec des gants
- le cockpit : super agréable, belle table de cockpit avec 2 rangements et lampe de table, les bancs sont confortables à la gite et l'on peut prendre appui sur le pied de la table.
- les pataras dans le dos : pas très agréable tout de même et on ne navigue pas face à la marche
- Les extensions bains de soleil : c'est du superflu, mais quand même agréable si déployée sur un bord.
- 2 coffres sous les bancs : ils sont suffisamment grands et on peut en mettre pas mal. D'un coté l'annexe et son moteur plus bric à brac, de l'autre coté : amarres,  1 vélo pliable + bric à brac.
- 2 coffres arrières sous le plancher de cockpit : d'un coté le bib, de l'autre pares-battages + bric à brac . 
- la baille à mouillage contient sans problème 30m de cablôt, 50m de chaine de 10mm.
Une ancre de 20kg à poste, que je pourrais ranger également, et la boule de mouillage. Ne pas oublier la commande filaire du guindeau à poste. Le fond de la baille est fendu (voir plus haut).
- contenance des réservoirs : autonomie correcte 
- GO : 200 l
- Eau 380 l en 2 réservoirs : 200 l à l'arrière et 160 l à l'avant selon indications sur les réservoirs + 20 dans le ballon d'eau chaude tel que défini dans le descriptif. Eh oui les 20 l sont bien là.
- tank eaux noires : 50 l

Vraiment dommage que les coffres arrières des planchers de cockpit ne soient pas étanches, mais je ne reviens pas dessus, on reste positif. Idem le tableau arrière. Il fallait garder l'arrière du Dufour 405 avec les sièges barreurs face aux barres et gérer la place du bib au centre, et permettre un accès par l'arrière.

-Intérieur

- j'ai fait le choix et pris le risque d'un intérieur bois plaqué moabi (non visible au salon 2012 et pas de photos du constructeur), et surprise à la livraison : les vaigrages sont blancs. Contraste bien agréable et reposant, me rappelant les Océanis.  Pas de réels regrets pour le placage chêne sur le plan esthétique, au moins j'ai l'impression d'être dans un bateau. Mais chacun ses goûts.  
Dans la pratique (usure) la version chêne parait préférable car les rayures et les défauts de finition sont moins visibles.

- la  descente : agréable en douceur,

- au pied de la descente, le problème est de savoir à quoi on se tient à la gite. Donc on vise les fargues coté cuisine ou le frigo. La main courante à l'angle de la salle d'eau ne sert à rien.
- la salle d'eau : spacieuse. La porte de douche me semble fragile, mais elle tient toujours.
le WC électrique : Il paraît nécessaire car le tuyau d'évacuation est long pour rejoindre la cuve à eaux noires en hauteur.  Reste à trouver un WC silencieux.
- carré : grand - très grand comparativement à la concurrence (enfin n'exagérons pas) - sensation d'espace accentuée par le fait que les meubles sont moins hauts, banquette centrale, épontille de mat adossée à la cloison. Coffres en nombre sous les banquettes. Equipets en nombre. Belle table de carré avec fargue et passage pour les miettes. Petit rangement central, mais je ne vois pas ce que l'on peut mettre étant donné le peu de place. Par contre, le couvercle est décoratif mais "volant" et lourd, donc attention à vos dents.
- frigo : volume bien, entre 160l et 180l, mais l'évaporateur plat et vertical ne permet pas de faire des glaçons ou de conserver quelques temps un ou deux surgelés. Je ne reviens pas sur le système de fermeture et le défaut d'isolation. J'ai essayé de coincer un sachet plastique pour faire des glaçons. Ca marche, mais il faut intercaler une feuille de papier sur l'évaporateur. Bon c'est galère pour le faire tenir debout, mais c'est faisable si vraiment on veut un glaçon.
- table à cartes, avec 2 sièges, transformable en petite banquette - le coin est agréable, on ne loge pas grand chose dans la table à cartes. Les constructeurs se sont-ils passés le mot pour faire la même chose ? Ils se copient bêtement, c'est d'un ridicule.
La table coulissante (haut <->bas) bof ... puisque personnellement je ne la descends pas  car la faire monter ou descendre n'est pas évident, et enfin ... surtout ne pas trop s'appuyer dessus : fragile - très fragile.
- cuisine : sur le coté en longueur : suffisante pour nous, rangements au-dessus et au pied dans les coffres de plancher : un vrai plus tout de même. La cave à vin est transformée en réserve d'eau (en bouteilles) - bien pratique - et centrage des poids.
- la cabine avant :  espace royal,  à part l'histoire du matelas et la souplesse du plancher du lit.
 A droite : belle penderie, à gauche un meuble de rangement bien agréable - tiroir sous le lit - rangements  ici ou là. Pour l'éclairage, un " va et vient" aurait été pratique entre la porte de la cabine et la tête de lit près de la baille à mouillage. Enfin si vous dormez dans ce sens.
- les cabines arrières : spacieuses même pour les pieds au fond de la couchette, du rangement sans trop de problèmes surtout dans la cabine tribord.
- zone technique : ce qu'ils appellent la "zone technique" entre les couchettes arrières = grands équipets.
Un bien grand mot  pour une zone technique, mais il faut voir à l'usage. Cela fait sérieux dans le catalogue !
- le sol : le bois est fragile 

- les batteries surélevées constituent un plus, me semble-t-il, pour la sécurité. Cela retarde l'échéance de ne plus avoir d'électricité en cas de voie d'eau. Avec les batteries étanches, le risque est moins flagrant, si l'on en croit quelques récits de navigateurs en difficultés.
Sur le plan de l'espace, à priori, on peut ajouter une 3 ème batteries de service, si je me réfère à celles qui sont à bord. (2 de service de 100a + 1 moteur). Ils auraient pu prévoir une place de plus pour avoir 4 batteries de service et 1 moteur. Par contre pour le centre de gravité, ce n'est pas terrible. 
A ce jour, à l'étage, j'ai 3 batteries de service (3x100a) et une quatrième moteur (110a). Il serait donc possible d'avoir 4 batteries de service sur ce plateau en mettant la batterie moteur devant le moteur. Mais on verra si le besoin s'en fait sentir. 
Ne serait-il pas possible d'installer les batteries de service dans la cave à vin : il n'y a pas de problème de place et de centrage des poids dans le fond. On pourrait avoir au minimum 400a ou 500a en ligne. mais il faudrait revoir le câblage et adapter la puissance du chargeur de batteries.

- l'accès au moteur :. sur les cotés et sous les marches : du classique. Du fait d'avoir un saildrive, il y a de la place devant le moteur, espace à exploiter ? A croire qu'il est possible d'avoir un moteur avec un arbre d'hélice. En version 55 CV, la place est comptée surtout pour accéder aux équipements périphériques notamment à la vanne d'arrivée d'eau de mer.

 - dommage qu'il n'y ait pas un petit placard à cirés ou un petit espace dans la salle d'eau.

- Electricité : carton rouge : je ne peux m'empêcher de rappeler l'utilisation de connecteurs multiples de la marque Wago, utilisés dans le bâtiment "en dépannage", connecteurs très pratiques au demeurant.
Mais sur un bateau, à demeure dans un milieu humide et salin, je trouve cela déplorable pour ne pas dire plus.
Et vous, avez-vous la même chose ou est-ce la concession ou son prestataire qui a fait cela ?


En navigation :
Le peu que j'ai fait : le bateau est semi-lourd (8,9T de base) donc confortable et rassurant. Pour l'instant, j'ai navigué avec 25n de vent maxi, certes ce n'est pas une référence, mais
- il me semble peu ardent
- il ne gite pas si facilement, il est vrai qu'avec son bau de 4,20m et ses 2,10m de tirant d'eau ...
- monte dans les noeuds rapidement, 6-7 n'est pas exceptionnel, avec un peu de vent tout de même.
- génois et grand-voile sur enrouleurs :  pour l'instant je suis content car je découvre la GV sur enrouleur. Je ne prends plus de risques sur le pont pour la prise de ris, affaler et ranger la GV, quand il y a de la houle ou lorsque les jets ou les bateaux de pêche passent à proximité. Il y aura sûrement des inconvénients que je découvrirais . Ce que l'on gagne en confort, on le perd en performance. Un peu comme en informatique, ce que l'on gagne en sécurité, on le perd en performance.

mat à enrouleur : un inconvénient que je viens de constater (octobre 2015), provient du bruit de l'enrouleur qui cogne à l'intérieur du mat, lorsque vous retirez la grand-voile pour l'hivernage. A l'intérieur du bateau, cela fait un sacré bruit et bonjour pour dormir. Cependant j'ai essayé des bouts au milieu du mat etc. : rien ne solutionne le problème.
Peut-être qu'il faudrait faire faire une mini GV en toile épaisse ou molletonnée sur 1 m de large et l'enrouler. 
Autre inconvénient : après l'hivernage, la GV porte des marques verticales d'écoulements d'eau/poussières sur 1,50 m environ et cela me gêne car j'aime avoir de belles voiles. Fin 2016, après un bon lavage /rinçage sur le pont, elle a retrouvé sa bonne mine. Donc à renouveler chaque année pour l'ensemble des voiles. Pénible à faire, surtout seul, mais la récompense est là.

Voilà un rapide tour d'horizon.
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Le bateau sur le plan du concept et des aménagements n'est pas mal, d'où mon choix que je ne renie pas, mais la qualité n'est pas au rendez-vous et certains défauts auraient pu être évités sans coûts supplémentaires. Le lavabo dont l'eau ne s'écoule pas, c'est fort quand même !

Le plaisancier a des capacités d'adaptation insoupçonnées. Mais si l'on achète du neuf pour passer son temps à "refaire", à râler, à se faire rouler dans la farine, autant acheter un bon bateau d'occasion. Ce n'est plus du loisir sauf à être maso, où à avoir la capacité à fermer les yeux comme certains. J'aimerais avoir cette capacité ... mais on ne se refait pas, quand on a le goût des choses faites correctement.
Dans ce milieu, tout n'est fait que d'approximations à tous niveaux. Seul le prix, lui, est clair quand on vous demande de faire le chèque.

A vous de juger les aspects techniques évoqués précédemment, parcourez le "suivi technique" depuis la livraison", les "bilans" pour le SAV. et n'oubliez pas de vous interroger sur le concessionnaire, quitte parfois à changer de secteur de navigation ou même de constructeur si nécessaire, car ce dernier conditionne l'attitude de ses concessionnaires et du SAV.
Les bateaux se valent,  ils sont tous fait avec les mêmes logiciels ou presque, ce que vous n'aurez pas sur l'un, vous l'aurez peut-être sur l'autre. Et puis chaque plaisancier à ses propres critères. Ce que je n'aime pas, un autre le trouvera bien, donc à chacun ses chaussures.

Je souhaiterais simplement que ce blog d'informations vous aide à faire le bon choix, car pour nous ... les carottes sont cuites.  
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Pour le reste,
Si le constructeur renforçait la qualité de finition de son bateau,  cela éviterait de générer des conflits sur le terrain, entre client et concessionnaire. Le concessionnaire veut toujours minimiser ou ignorer certains de nos problèmes pour garder les faveurs de Dufour-Yachts et ne pas devenir la concession "boulet" qui remonte trop bien les problèmes du client, et aussi préserver sa marge supplémentaire sur à priori, les 5% de SAV.
Si le concessionnaire faisait son job, c'est à dire : préparer le bateau correctement, respecter le client,  ne pas mentir à toutes occasions, honorer ses engagements et services qu'il a tant vantés, les choses iraient beaucoup mieux et  ...

Je n'aurais pas pris la peine de faire ce blog d'informations qui me coûte des heures de loisirs.
Croyez-moi, j'aurais préféré parler "croisières".

Chaque concession a sa propre réputation, mais vous ne la connaissez pas.  Le tout est de faire son enquête bien avant. Je ne doute pas que des professionnels soient corrects.
Mais a-t-on vraiment envie de faire une enquête, de perdre son temps à écouter des avis différents.
Ne peut-on pas acheter un bateau sans se poser ces questions.

Il est dommage que le niveau de service ne soit pas le même d'une concession à une autre, et sous le contrôle du constructeur notamment en cas de problème.

La grande oubliée : l'enquête client  >>  rien de tel pour "ne pas savoir".

Il est étonnant de constater la crainte générée par le concessionnaire auprès du client. La trouille de subir des mesures de rétorsions sur le SAV, au point pour certains clients, de ne rien dire et de subir en silence et d'afficher le sourire en façade.
Je dis cela pour l'avoir constaté sur le quai durant les livraisons et sur les pontons. Donc forcément, si vous ouvrez la bouche par ce que vous n'êtes pas content, ils ne comprennent plus !

Les pauvres biquets voient rouges tout de suite, et tentent l'ultime "mutation" en chouquettes blessées qui n'ont pas de marges, qui sont victimes du constructeur qui livre des bateaux mal finis et ... victimes des clients qui sont des ingrats exigeants. Mais les chouquettes gardent la main ferme sur votre porte monnaie, ... pas folles les guêpes.
Si la manoeuvre échoue, c'est à dire si vous n'abandonnez pas vos réclamations, alors ils se découvrent :
Le client ose une réclamation, on va lui montrer de quel bois on se chauffe.
Oh purée, il va prendre cher, le con.

Parenthèse : un fait est certain, est que le concessionnaire fera pression auprès des artisans-fournisseurs "communs" que vous solliciterez pour faire certains travaux, car tout ou presque sur une zone portuaire, se sait au hasard d'une conversation. Au point que certains artisans vous écouteront, grands sourires, etc., comme un client normal. Puis soudainement, comme tout se sait, ils ne feront rien, ou plutôt, oublieront les rendez-vous, ne vous enverront pas le devis, traineront des pieds jusqu'à votre abandon, ou mieux ne décrochent plus le téléphone. Tout cela parce qu'ils sont menacés par le concessionnaire de ne plus faire partie des fournisseurs attitrés. 
Pour un artisan, il est sur, qu'à choisir :  perdre un portique, ou préserver le marché annuel récurrent de la concession des 6 ou 7 portiques et du reste, ...,  que feriez-vous ? 
A l'inverse, que ferait le concessionnaire s'il perdait son rare artisan, mais pour cela, l'artisan doit avoir des coucougnès ou les moyens de montrer qu'il ne dépend pas de la concession. Or les petites boites se montent par copinage, en ayant un ou deux commanditaires. Quand on est tributaire à ce point d'un commanditaire, on ne peut que se taire et être aux ordres.
J'avais entendu ce type de dialogue téléphonique devant moi, dans le monde du bâtiment. Le chef de chantier d'un constructeur renommé de maisons, menaçait un prestataire de service de lui couper les vivre s'il faisait un chantier chez tel client pour une malfaçon qui ne devait pas être corrigée par mesure de rétorsion car ce client n'était qu'un emmerdeur.  Il est certain qu'après, ces donneurs d'ordres pètent les plombs et se prennent pour les caïds du coin en parlant comme à des chiens à ses prestataires et selon les cas aux clients. Outre la marge prévue contractuellement, ils peuvent exiger une petite commission supplémentaire (😁) sur les travaux commandés, question de maintenir de bonnes relations. Mais vous connaissez sûrement cet autre registre. Parenthèse un peu longue : fermée.

Enfin, il y a un point qui me surprend, c'est la 'com' du constructeur  Dufour, des concessionnaires, et loueurs de bateaux. Ils ne font pas dans la dentelle. L'usage des mots, des qualificatifs, expression telle que "ergonomie facilitante" : c'est une nouveauté marketing, est-ce français ?  Et puis : tout est à double usage : quoi donc ?  Un peu comme une fourchette de camping, d'un coté : fourchette, de l'autre : cuillère.
Génie de l'ergonomie : en quoi ? et j'en passe. Et tous en coeur  sur internet, à faire des "copier coller" ou des liens sur la bonne parole du constructeur, tout cela pour avoir des ristournes : une vraie pantalonnade !
- Ce n'est pas un paquet de lessive qui est à vendre, et cela tourne au ridicule. C'est presque contre-productif et ne fait que susciter de petites railleries sur les pontons. C'est le seul chantier à faire cela.

Un peu de modestie, tout de même, surtout quand on est confronté à la réalité ci-dessus.  
On est loin, très loin du compte, me semble-t-il. 

De gros, très gros efforts sont à faire chez Dufour.

Pour ma part, c'est la première fois que je mets les pieds chez Dufour-Yachts, mais la qualité de fabrication et le service tant vantés, ne sont pas au rendez-vous. 
Faut-il croire que nous sommes tombés sur la plus mauvaise concession  Dufour-Yachts, mais qui fait peut-être le plus gros chiffre d'affaire, y-a-t-il un lien ! 
A vous d'apprécier.

Ayant visité le nouveau Dufour 412 au salon de Paris je vous propose une visite expresse en photos assorties de commentaires à voir sur :
dufour412.blogspot.com
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Un plaisancier

12 commentaires:

  1. Travail de génie....

    FELICITATIONS....

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  2. Je vous remercie de toutes ces informations concernant DUFOUR, heureusement je n'habite pas en MED et ne devrait pas avoir à connaître votre concessionnaire pour mon prochain achat.
    J'envisageai l'achat d'un DUFOUR, je passe mon chemin - mais, malheureusement, il n'est pas le seul constructeur dans ce cas.
    Je reporte mon achat, de jours en jours, de mois en mois...

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    1. J'ai été dans votre cas comme sûrement d'autres plaisanciers qui veulent faire un achat "raisonnable" sur le plan rapport qualité/prix ... j'ai pensé technique etc.
      Parti pour une occasion expertisée, j'ai fini sur du neuf pour ... la retraite.
      Mais je suis tombé de haut en découvrant ce concessionnaire et ce constructeur. Ils sont beaux à la parade sur les salons, 50 ans pour l'un, 25 ans pour l'autre, mais sur le terrain c'est affligeant.
      Et puis, et puis ... un jour il faudra vous lancer.
      Mais avant, "faites du renseignement", sur le concessionnaire, voisins de ponton, concurrents, association de voileux sur le secteur, à la capitainerie pour la place. Allez au contact pour simuler un achat d'occasion. Indirectement vous en apprendrez sûrement beaucoup et vous découvrirez le commercial. Faites le "compliqué" pour voir les réactions. Il faut être malin, plus malin que je ne l'ai été. Rester en mode vigilance ou mode instinct. S'il ne vous plait pas, allez voir ailleurs. Pas de chichi, il n'en fera pas avec vous.
      Enfin dernier point, travaillez le bon de commande dans le détail. C'est un mal nécessaire qu'il voudra simplifier au maximum pour se prémunir ultérieurement (Ah mais non, je n'avais pas dit cela, vous m'avez mal compris). Tout ce qui est dit ou promis ... est écrit clairement. Bon courage.

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  3. Bonjour, même chantier même concessionnaire. Juste un mot pour vous féliciter d'avoir eu l'énergie et le courage de reporter vos problèmes. Je ne les ai pas eu, surtout parce que passé un moment les bras vous en tombent, et que vous avez d'autres choses à faire, y compris gagner votre vie pour payer toutes les réparations que le concessionnaire n'a pas faites. Mais j'avais pourtant autant de raison de vous de le faire (commercialisation, concessionnaire ripou, etc.). Je me suis reconnu tant au niveau des "finitions" (il faut comprendre : finir le bateau, voire le couler en organisant les voies d'eau), que de la commercialisation agressive. Bref, ce sont des escrocs, ni plus ni moins. N'achetez pas votre bateau chez Sillage (et peut-être chez Dufour). Les bateaux des années 70 étaient plus sérieux et plus marins. Ca ne m'a pas empêché de naviguer, c'est déjà ça (tour de l'Espagne / portugal / Bretagne, transat en solo, Brésil, Guadeloupe où je vis à bord). Didier (Dufour 375).

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  4. Pour ma part je ne suis pas aussi négatif .
    Il n'y a pas de bateau parfait mais je n'ai rien à redire de mon Dufour40 de 2003 . Certes il est sûrement moins compliqué et peut être moins confortable qu'un Grand large mais après quelques défauts de jeunesse vite résolus je ne peux que me réjouir de mon choix.

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  5. Bravo pour cet excellent reportage.
    j'étais sur le point de signer pour un 412 via une boite de loc (location gestion) mais je vais prendre le temps de regarder ça en détail.
    peut être que les loueurs ont moins de problème car c'est l'usine qui fait la préparation...Je crois qu'une petite loc sur un modèle récent me permettra d'y voir plus clair.
    en tout cas j'espère que depuis vous prenez tout de même du plaisir sur votre bateau.
    Bon vent !
    C. Wollaston

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  6. J'ai lu votre témoignage avec attention, étonnement et surprise. Je voulais acheter un Dufour 410 en occasion et là, je ne sais plus. Je sais bien que lorsqu'on possède un bateau, il faut être bricoleur. Mais là, ça fait beaucoup. Il faut naviguer un peu, quand même. Vous avez eu raison d'être persévérant avec le concessionnaire et le chantier. Vous avez au moins obtenu pas mal de choses. Je dois avouer que j’aurai été moins « chiant » et je n’aurais rien obtenu. Je n’ai probablement pas votre ténacité.
    Peut-être qu’en achetant un 410 qui aurait cinq à dix ans, j’aurais moins de problèmes que vous ? Et puis le prix d’achat sera moindre que pour un bateau neuf. De toute façon, je réserve une somme de pour les travaux à prévoir. Si je devais acheter un bateau neuf, je me dirigerais plus sur un petit chantier comme Structure, JPK ou Marée Haute (je ne dis plus RM avec les problèmes qu’il y a eu).
    Mais quand même, j’ai une autre idée de Dufour après avoir lu votre témoignage intéressant. C’est dommage car la ligne de ce bateau me plaisait bien.

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    1. Malgré les problèmes évoqués, le bateau est agréable au port comme en mer. Au moins vous savez où porter votre attention. Vous pouvez prendre un bateau (Dufour ou autre d'ailleurs) de 5 ans. Au moins les premiers problèmes auront été résolus en sachant que l'analyse d'huile moteur est vivement conseillé (expérience personnelle sur un sun odyssey 36.2 de 5 ans en 2003) et au moins une expertise avant vente en étant sur place. Si vous n'êtes pas pressé, pour ma part le D212 serait, me semble-t-il le meilleur choix car l'arrière est fermé (sécurité en mer) et choisissez un bateau avec le tableau arrière qui ferme électriquement (vérin ou autre système). Concernant le RM, bateau que j'aime bien, un voisin a eu de grandes difficultés avec le sien, (couleur de coque ne tenant pas (refaite), pb tube d'étambot, je n'en dirai pas plus - hors sujet.) Ne pas oublier que c'est du contreplaqué plastifié. Le même tout stratifié ou en alu : OK. Merci de votre contribution. Bonne continuation.

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  7. Bonjour
    Je viens de lire vos commentaires, j'ai un 450GL acheté neuf et j'ai rencontré des soucis similaires avec la peur de ma vie quand j'ai constaté une dé stratification de mon propulseur d'étrave avec passage d'eau après avoir passé Barfleur. j'ai eu la chance de tomber à l'époque sur un très bon concessionnaire à Cherbourg lors de mon arrêt en urgence. Dufour comme d'autres constructeurs,il faut le dire aussi, ne sont pas sérieux dans leurs process de fabrication et de commercialisation surtout sur cette dernière décennie.
    Dufour n'a pas de réel concessionnaire. Ce ne sont que des vendeurs avec un mini très mini service de préparation.Je les pleins aussi car ils sont mis en pâture par le constructeur devant les acheteurs. je soupçonne même le constructeur de jouer avec la garantie en accordant une RFA de fin d'année en fonction des prises en garanties engagées par chaque concessionnaire.
    Cependant comme vous en bricolant,en ajoutant,en faisant intervenir un vrai préparateur indépendant, j'ai maintenant un bon bateau. Les carènes DUFOUR sont belles, passent bien et marchent bien. Ce sont des bateaux avec des lignes intemporelles
    Mais comme vous que d'agacements, d'énervements, d'insatisfactions avant de prendre du plaisir avec le bateau.
    Mais je me répète quel que soit le constructeur il faut être très prudent sur du neuf. J'ai entendu un préparateur me dire récemment que chez un constructeur Italien était utilisé des cloisons en stratifiés agglomérés marine, Imaginez?? imaginez aussi presque le double de prix d'un Dufour.
    Perso, je dis maintenant qu'il faut mieux acheter un bateau d'occasion. La bonne occasion étant celle dont on a la connaissance que le propriétaire vendeur naviguait en étant exigeant sur l'entretien du bateau.En gros une bonne info ''radio ponton''

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    1. Bonjour et merci de votre contribution à laquelle j'adhère en tous points. Ah le propulseur, c'est super pratique quand il est bien posé. J'ai eu un problème similaire avec mon propulseur rétractable. Le couvercle amovible de la trappe sous marine avait été mal stratifié à son support, et elle ne tenait plus que par un bout de strat après une nuit de près. Bilan, le panneau a été refait et boulonné à son support. Facture 1300€ en septembre 2019 comprenant la manutention du bateau. Les intervenants qualifiés sont difficiles à trouver ! Oui avec le temps et les contrariétés passées, on finit par avoir un bon bateau. Mais à quel prix ! Bonne saison 2021.

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