La presse nautique

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La presse nautique est au courant des problèmes entre chantiers, concessions, et clients.

Il n'est pas question de les griffer, mais :

- Il me semble qu'elle pourrait se faire un peu plus l'écho des problèmes rencontrés par ses lecteurs, ne serait-ce que pour mobiliser les constructeurs. J'ai le sentiment que le silence autour de ce sujet est à la hauteur des enjeux.

Sans citer les concessionnaires , puisqu'il faut "protéger" les uns et les autres sauf le client, ce qui est un comble, on pourrait imaginer une enquête annuelle auprès des consommateurs que nous sommes, grâce à internet, avec un formulaire sous forme de QCM avec des questions pertinentes.

Pourquoi pas un formulaire en ligne toute l'année.
Qui pourrait faire cela ? une association, la fédération des industries nautiques ce qui m'étonnerait car ils ont besoin des cotisations des entreprises adhérentes,  une initiative privée ?

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Je pense à certains constructeurs de maisons qui font faillite sur faillite et qui ne sont pas inquiétés car il ne faut surtout pas donner les noms des entreprises défaillantes. Mieux vaut laisser d'autres gens se faire avoir, et engloutir leurs économies dans l'indifférence générale. 
A la TV, qui nous bassine avec des reportages "top vérité" sur ces sujets, les noms des entreprises sont toujours floutés. Au nom de quoi, dans la mesure où les faits sont de toutes évidences avérés. Sinon autant montrer des comédies humoristiques. Au moins, on pourrait rire.
Drôle de "système" tout de même, avec tous ces parlementaires qui font les lois pour "soit-disant" protéger/régir la société au sens large. Mais je m'égare, laissons les gens se faire plumer et à fortiori dans le monde de la plaisance qui est un concentré d'argent. Donc, tout le monde s'en fout, sauf les gens concernés et encore ...  

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- Il me semble que la presse nautique pourrait pousser davantage à la roue, au travers d'articles, pour que les constructeurs :
- améliorent le contrôle qualité avant la livraison du bateau
- soient attentifs à la qualité du service des concessions grâce aux enquêtes clients (à la livraison, 1 an après et à la fin de la garantie).
- veillent aux respects des droits des consommateurs ou des obligations de leurs concessionnaires pour éviter tous abus "locaux".
- entendent les clients en cas de problème

Elle pourrait donner la parole à ceux qui font du bon travail sur tel ou tel plan, en sachant qu'il y a toujours des marges de progrès. Cela peut tirer vers le haut certains professionnels qui souhaitent se faire remarquer davantage, pour récompenser leur travail de tous les jours qui n'est pas facile.   

Pourquoi ne pas "suivre" incognito un client, de l'achat à la réception ou sur tout autre sujet technique facturé et ensuite faire un article accessible sur internet. Cela ne manquerait pas d'intéresser les acheteurs et les professionnels. Un peu comme pour les enquêtes sur les réparations automobiles dans lesquels les garages sont cités et noter sans problèmes. Alors pourquoi tant de mystère ou de complaisance dans le monde de la plaisance-business.

A croire que tous les acteurs de ce petit monde, journalistes, industriels (architectes aménageurs, chantiers, etc.)  se tiennent par la barbichette, les uns dépendants des autres pour vivre ou survivre selon le cas. Donc forcément, pour ne froisser personne, la complaisance est de mise, une sorte d'omerta, sinon vous disparaissez du circuit.

Sur un tout autre sujet, j'aimerais bien connaître les critères d'appréciations techniques pour qu'un bateau soit sélectionné (nominated) pour concourir aux titres de "European yachts" dans sa catégorie. Titre européen ou d'autres d'ailleurs.  Parcourir la rubrique "european yacht" pour en savoir un peu plus. J'ai ajouté des informations données par la revue "Voile Magazine" de mars 2015.


La vie de l'entreprise Dufour Yachts :

http://www.lemarin.fr/articles/detail/items/dufour-yachts-le-tribunal-de-commerce-valide-le-plan-de-sauvetage.html

Voiles et Voilier de novembre 2013 en page 18 et 19 « Mobilisation générale pour Dufour » qui bénéficie de soutiens ou de subventions publics de plusieurs millions d’€ pour maintenir l’emploi. Ainsi nous sommes tous, un peu actionnaire "virtuel". D’accord ou pas d’accord, c’est une autre affaire. 

Est-ce que cela va inciter l'entreprise à améliorer sa qualité de production. Autrement dit, les cadres dirigeants vont-ils améliorer le fonctionnement de cette entreprise, et enfin comprendre que ce sont les clients qui ont l'argent, achètent leurs bateaux,  les font vivre et qu'ils dépendent entièrement d'eux et pas l'inverse. 


Un plaisancier
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2 commentaires:

  1. Votre blog est très instructif! Je n'ose me mettre à votre place, je serai "au fond du seau" pour moins que cela. Ces bateaux se vendent à un prix élevé, ne devraient souffrir d'aucuns défauts et avoir un SAV irréprochable... J'ai eu plusieurs bateaux, tous d'occasion, et je pense que les plâtres sont essuyés par le précédent propriétaire... Même si être le premier à fouler les planchers d'un bateau neuf doit apporter une certaine joie, je ne passerai jamais par cette solution, votre expérience (qui n'est pas unique, loin de là) me le confirme encore... Bon courage pour la suite et bonnes navigations.... Yves

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  2. Le temps de trouver pourquoi votre commentaire n'était pas publié (option modération des commentaires = toujours)

    Je suis d'accord avec vous, car j'étais parti sur occasion bien équipée. Et puis comme on avait l'intention de garder le bateau plusieurs années, on a franchi le pas, poussé par la retraite. Notre joie a été éphémère malheureusement. Cependant j'espère que le "SAV" va faire son travail et je compte sur les futurs navigations pour nous remonter le moral. Merci de votre commentaire et bon vent -

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